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Linné ; et l’on doit reconnaître, avec M. Claus, que « sa classification est le plus grand progrès que la science ait fait depuis l’Antiquité ». Il a divisé le règne animal en types ou plans généraux, d’après l’anatomie des organes, et d’après d’autres conditions secondaires. C’est là encore la base la plus solide que la science ait jamais trouvée ; et quoique depuis un demi-siècle on ait voulu la modifier, on ne l’a point renversée. Répartissant les êtres organisés en deux divisions, les animaux et les végétaux, comme l’avait fait Aristote, il traite d’abord, ainsi que son devancier, des éléments corporels de l’animal et des combinaisons principales de ces éléments, sans oublier les fonctions matérielles et intellectuelles. Les quatre divisions du règne animal répondent à quatre formes principales : les vertébrés, les mollusques, les articulés et les rayonnés. Dans la première de ces formes, qui est celle de l’homme et des animaux qui lui ressemblent le plus, le cerveau et le tronc principal du système nerveux sont renfermés dans une enveloppe osseuse, qui se compose du crâne et des vertèbres. Dans la deuxième forme, il n’y a pas de squelette ; la peau à laquelle