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traite d’abord des parties communes à tous les animaux, comme Aristote le fait en commençant son histoire naturelle : avec lui encore, il divise les êtres animés en deux seules classes : ceux qui ont du sang et ceux qui n’en ont pas. Il passe ensuite à l’homme, aux quadrupèdes vivipares et ovipares ; aux serpents, aux oiseaux ; aux animaux aquatiques, cétacés et poissons ; et il termine par les animaux exsangues, mollusques, crustacés et zoophytes. Ce n’est pas plus neuf, ni plus original que Conrad Gesner ; mais c’est plus régulier et moins long que lui, et surtout que l’interminable compilation d’Aldrovande.

Dans la seconde moitié du XVIe siècle, les travaux anatomiques de Vésale et d’Ambroise Paré facilitent indirectement les progrès de la zoologie, en faisant mieux connaître les organes du corps humain. Le XVIIe siècle n’apporte pas à l’histoire naturelle tous les perfectionnements qu’on pouvait espérer de l’invention du microscope, devenue très vite féconde entre les mains de Malpighi, de Swammerdam et de Leuwenhoeck, découvrant les animalcules spermatiques. C’est dans le XVIIe siècle que se