Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/66

Cette page n’a pas encore été corrigée

56 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.

PISTDÉTÉRUS.

Justement, et j'espère que celle-ci vaudra mieux que les plaines de Phlégra *, où. les dieux foudroyèrent les géants.

ÉVELPIDE.

Oh ! la grande et opulente ville ! Mais quel dieu en sera le patron? En l'honneur duquel ferons-nous le péplum'?

PISTnÉTÉRUS.

Que ne laissons-nous cet honneur à Minerve ?

ÉVELPIDE.

Une ville peut-elle passer pour bien policée, quand o} voit une femme porter les armes, pendant que Glisthèm oubliant qu'il est homme, y porte la quenouille ?

PISTHÉTÉRUS.

Mais qui donc présidera à la nouvelle forteresse ' ?

LA HUPPE.

Un oiseau d'entre nous, originaire de Perse. Partout il passe pour être le plus terrible enfant de Mars *,

ÉVELPIDE.

l'enfant de Mars ! C'est précisément son fait d'habiter sur les pierres.

PISTIlÉTÉPiUS.

Çà maintenant (à Évelpide) va-t'en dans l'air aider à

  • Lieu imaginaire.
  • Cette dernière question prouve que chaque ville avait son

péplum, en l'honneur du dieu qui >in ctail le patron. Le pcjdiim était un voile sacré qui recouvrait la statue du dieu.

  • Mais qui sera chargé de la garde du mur pélargiqiie de la

citadelle... Aristophane emploie pélargique, qui \eui dire de cigogne, au lieu de pélasgique,

  • Allusion au coq.

�� �