Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/30

Cette page a été validée par deux contributeurs.

nuage aérien, ni mer chenue, qui les dérobe à ma poursuite. Hâtons-nous de les plumer et de les déchirer. Où est le taxiarkhe ? Qu’il lance l’aile droite !

EVELPIDÈS.

Nous y voilà ! Où fuirai-je, infortuné ?

PISTHÉTÆROS.

Eh ! l’ami ! Tu ne tiens pas bon ?

EVELPIDÈS.

Pour être écharpé par ce monde-là ?

PISTHÉTÆROS.

Et comment te figures-tu leur échapper ?

EVELPIDÈS.

Je ne sais pas trop comment.

PISTHÉTÆROS.

Moi, je te dirai qu’il faut combattre de pied ferme et prendre les marmites.

EVELPIDÈS.

À quoi ces marmites nous serviront-elles ?

PISTHÉTÆROS.

La chouette ne nous attaquera pas.

EVELPIDÈS.

Mais ces oiseaux armés de serres crochues ?

PISTHÉTÆROS.

Empoigne la broche et brandis-la devant toi.