Union des Syndicats ouvriers. — Constitution de l’Union. — Piquepé, délégué des sculpteurs. — Bousquet, maçons. — Lamarque, boulangers. — Loubeau, forgerons. — Courtois, cordonniers. — Coulon, chapeliers. — Duffaut, charrons. — Valats, tailleurs de pierre. — Larrède, menuisiers en meubles. — Marc, mouleurs en fer. — Fau, cuisiniers. — Hébrard, lithographes. — Nicolau, peintres en porcelaine. — Raynaud, typographes. — Chaumeton, malletiers. — Delhom, tapissiers sur meubles. — Pradelle, tourneurs sur bois. — Boutron, mécaniciens. — Danflous, selliers. — Costes, tonneliers. — Roux, menuisiers en fauteuils. — Peyrat, plâtriers. — Maurat, mouluriers en fauteuils. — Faure, peintres en voiture. — Boudeau, cordonnerie professionnelle. — Malet, galochiers. — Roques, menuisiers en bâtiment. — Marilly, commissionnaires. — Rauch, verriers. — Bureau : Valats, secrétaire général. — Pradelle, secrétaire adjoint. — Roux, trésorier.
Grâce à l’énergie persévérante et au dévouement des initiateurs, la Bourse du Travail prit rapidement son essor. La Ville accorda une subvention pour faciliter ce développement. Ceux d’entre les journalistes toulousains, qui assistèrent comme nous aux réunions de la rue des Couteliers, peuvent constater avec satisfaction combien il se dépensa là de zèle, d’activité, de solidarité pour parvenir, malgré les obstacles matériels, malgré certaines compétitions d’amour-propre, à un pareil résultat. Maintenant que la Bourse du Travail est confortablement installée place Saint-Sernin, les organisateurs et collaborateurs de la première heure peuvent être fiers de ce résultat qui a reconnu et consacré l’existence légale de la classe auparavant déshéritée, reléguée et même méprisée, hélas, des travailleurs, qui sont cependant la majorité de la France pour l’alimenter et la défendre.
La Bourse du Travail a fondé un journal, le Bulletin
