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préface

les Incunables de M. Desbarreaux-Bernard,  etc.,  etc., M. le préfet de la Haute-Garonne, en 1897, ne juge pas à propos de l’admettre pour une Histoire populaire de Toulouse, dont les auteurs sont deux journalistes républicains.

Nous ne voulons pas même discuter l’annulation prononcée par la préfecture ; nous venons vous prier, au contraire, de vouloir bien la considérer comme définitive.

Nous n’avons pas l’habitude de quémander ou de recevoir des faveurs. Il nous paraît donc inutile de laisser croire à M. le préfet de la Haute-Garonne qu’il est en son pouvoir de nous infliger une rigueur quelconque.

Nous vous prions, Messieurs, d’agréer l’expression de nos meilleurs sentiments,

Louis Ariste.
Louis Braud.

Tels sont les incidents que le lecteur devait connaître avant de prendre connaissance directe d’un livre, condamné comme suspect de partialité, d’inexactitude historique par la double complicité de l’Archevêque et du préfet de la Haute-Garonne.

Il s’agit, à présent, de l’ouvrir sans prévention, de l’examiner sans parti pris, de ne le rejeter, enfin, le cas échéant, qu’après lecture indépendante et loyale.

***

Les auteurs de l’Histoire populaire de Toulouse, prenant comme base le plan primitif du projet, ont développé le texte pour le rendre plus attrayant, plus utile.

Ils ont étudié avec soin la partie déjà écrite, par d’illustres devanciers, de l’histoire locale durant les siècles du gouvernement monarchique. Ces respectables in-folio témoignent d’un patient labeur de recherches et seront toujours consultés avec fruit. Noguier et Lafaille, Catel et Durosoi, Laroche-Flavin et Raynal, Dom Devic et Dom Vaissette, tous les historiens enfin pourront provoquer des