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w¤w,1rr·¤· os apparemment un ami de la maison, qui avait l’air de faire décli- ner leurs titres et qualités a tous ceux qui s’approchaient: c’était une véritable Babel de costumes, de langages et de cris. Il y avait la des hommes en blouse et en casquette parlant a la perfection le patois du pays: c’étaient des indigènes. ,_ D’autres portaient sur une rediogote rapée des espèces de pa- letots verts ornés intermittemment de boutons bleus en acier, chapeau rond sur la tête, bâton de bois de châtaigne à la main, ._ surutuuté tl`uue rucche de laine rouge enlacée d’une couche de fils de laiton circulaire; leur allemand était un peu moins incorrect, quuique eucure passahlemei1t`baragouiné: c’étaient des voisins cl‘uutrc—Ilhiu. _ l D‘autres euliu, a la figure anguleuse, au front élevé, aux épaules carrées, portaient uu couvre-chef à larges bords cachant ' mal de grasses huucles de cheveux noirs; ils étaient revêtus d'un cafetan cl’uue cuuleur clauteuse, chaussés de bottes à revers autrefuis cirées it l‘te~taf, et prononçaient très-distinctement u peur ss; c*étaieut des sujets de sa majesté impériale autocrate de tuutes les ilussles. tïétaieut teus des israélites pauvres et malheureux, alsaciens, allemands. paluuais, rcpautlus toute l’année sur la Surface du_ PÉFE UI] HS Tfîüflf dl} fil lli]·E|1`llé Bl de rallnlônü de leurs fI`èl'CS, ches qui, par u arimira ble esprit de solidarité, ils sontsûrs de treuver chaque veusirerli lluune table et bon gite, en échange ei’uue,_espece de hillet de Isgement qui leur est délivré dès leur_ entrée dans chaque baurg habité par des israélites, Oui, il n’cst pas de chef de famille, quelque modeste que soit sa fortune, qui le juur clu repos ue se fasse un plaisir et un devoir de faire as- seuir a ses cétes et, carume ils disent, sous sa lampe un de ces whérites et de lui faire oublier les tribulations de sa vie egjpnte et aventureuse par Fhospitalité la plus cordiale_et la plus familière; lavoir it sa table, depuis le vendredi soir jusqtfau di- _ |9Q.l1G·hQ mat_in,_ un de ces pauvres notnatles est pour tout chef de Iamlle rillageois comme le complément indispensable des jot1jsgance,s;ttta`ohées_§t la célébratiop du sabbat.; _ . ,_ . , Àgievndytui tous ces pauvres éaaient Presque tous réunis sur , ¤¤ ëllltsew la ¤<>s¤= ils ts¤¤îv¤t·. =*»elae.*’e¤ti<tt¤‘=