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tsaatntrns. 67 ânes chargés de legumes, de beurre et d’œufs frais, viennent faire trü-gracieusement dans un patois tout particulier leurs offres de service aux mèresde famille israélites assises fordinaire au seuil de leur dàneure, où elles se chaulent aux rayons d‘n doux soleil, tout en tricotint les bas de leurs maris en quete des frais de la semaine. Ce matin·là, malgré en froid assez vif, le village ne laissait pas d’èt·re très·animé. Il était sillonué par une foule de personnes que la célébration de notre noce semblait avoir tant soit peu fât - sortir de leurs habitudes; hommes et femmes allaient et venaient allègres et compressés. C’est que dans nos campagnes, s’il se cé- lèbre une noce, tout le monde se met en frais comme si tout le monde en était. C’est ce jour qu’on se lève de grand matin, que l’intérieur de chaque maison présente un aspect de propreté toute particulière, c'est ce jour-là aussi que chacun hit un brin de toilette en plus; la raison en est toute simple: une noce attire toujours des étrangers; ces étrangers peuvent avoir des hls et des filles; ces fils et ees filles peuvent être en état de se marier; un choix peut se décider; donc, parents, jeunes gens et jeunes 'filles ont tous intéret lt faire impression favorable. Vous pensez bien qu’en ma qualité de vieil habitant de 'l"....., - nouvellement arrivé de Paris, je ne pus faire un pas sans rece- voir de tous côtés de cordiales poignées de main; mais quelque sensible que je fusseià cette marque de bienveillance de la part . de mes anciens concitoyens, je dus chercher a m’y soustraire pour ne pas manquer la première cérémonie de la Cette cérémonie qui ouvre toutes les autres est celle dite loué; La prière du matin terminée, le fiancé en grande tenue; accompegi de sotttrdtt temple â peu près vers les hnithennespour aller au-«âevant rde la ûaneée qn’on amène dans un petit préau serveur ele Au milieu de ce préau se trouve un bench dm, en aüjottâebsrgé dïascriptuiens hébraiques. On fait asseoir les sur ce bene; le pasteur du liewdéplnle sur leurs blanc, voile blanc ilétesd —unTha£etlr, et ce Tholerlt les aœistants répandent ‘à l’envi des poignées de seigleet defremeet, wlemewle fmaclité iatures On pa le lire une crainte d’ètro tué d’impié1é: du train dont vont