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des impots avilissants, tles tlistittctiutts dëgt-adnntcs. Aucune coterie politique u’oserait les rétabln; le bon sens public protesterait. Dans les dernieres années, n’est-ce pas la bourgeoisie des grandes villes qui a demandé leur émancipation?

Ne nous désœpérons donc pas des tentatives du neu-catholi- àsueparnti nous ctde celles des piétistes ailleurs; elles ne pairuudrsntpseontre l’esprit du siècle; maissurveillnus·nous— fantuht plus soigneusement. La religion des trois Moise peut braver ses dt’st racteurs; lt nous de l’honorer par notre tdalrée, par notre loyauté, et par notre patriotism•._ Les plus arùnl adhérents d’une restauration matérielle a Jérusalatuoit toujours fortmnt recommandé Pattachement au pays que nous ltùituus, et Phistoire eonserve des exemples nombreux de bra- voure et de patriotisme iaraelite. Pour nous, le souverain n’est pas hors du pays; la loi de l’État nous est sacrée autant que la bi relisieuss tt:•·t am:‘·t¤·t un•·t·

S. Cahen.


NÉCROLOGIE.


AARON ALEXANDRE.

(Sint: et pa. ·— Voy. Numero du to Janvier, p. I1.)

il n’avait point d’enfants, et son cœur avide de toutes les affactions éprouvait continuellement le besoin de faire le bien. Avisant dans la famille de sa femme une enfant d’nne parente éloigée, il demanda à l’adopter; il l’éleva avec amour, lui donna toute l’education que l'intelligence de la jeune fille put comporter, puis la maria an fils d’un de ses amis. A peine fut·elle mariée, qu’il écrivit a mon père qu’une place restait vacante à son foyer et qu‘il pouvait lui amener son fils. J’avais alors dix ans,et j’allais dans mon village a` l’école gratuite et obligatoire, que tous les enfants en Bavière, sans exception, doivent suivre jusqu’a leur majorité religieuse, époque a laquelle, s’ils ne poursuivent pas la carrière des études , ils doivent apprendre une