Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/671

Cette page n’a pas encore été corrigée

mamnm. ` 663

le lendemain (1) de Bar Mitsva autrement que le troisième jour après la Circoncision.

Article quatorze. Il est défendu, sous peine de cinquante thalers d'amende, d’employer, pour les cadeaux (2) que se font mutuellement les fiancés pendant leurs fiançailles (5), en dehors du Sivloness (4), soit en pains d’épices (5), en cadeaux de Pourim (6), de foires, de fruits de sabbat (7), plus que trente florins par mille florins des deux dots réunies.

Le Sivloness ne sera pas, quelle qu'en soit la forme, d’or.

On ne fera, pour la prédication (8), d’un côté plus de cadeaux que de la valeur de trois florins par mille florins des deux dots réunies.

Il en sera de même des cadeaux de noces ; Oli D6 l‘BCOI1l‘I`&

(1) Le lendemain du sabbat où l'on avait célébré le Bar Mitsva et où il y avait en un repas, il y en avait un autre ce jour. Nous ne savons si cet usage existe encore quelque part.

(2) Cadeaux. Les fiancés, au momenbt des fiancailles, se donnent mutuellement des cadeaux.

(3) Littéralement DJP, kenase, amende. Jaëe les fiançailles duraient six mois et souvent un an, et l’on stipulait nn dédit, plus ou moins considérable, que devait payer à l’autre partie celle qui rompait son engagement. C’est pourquoi on nommait les fiançailles hermes, amende. C’est in la valeur des cadeaux qu’on se donnait pendant ce temps que ce règlement met une limite., (4) Sivloneee. Voyez plus haut, art. 5. (5) Par pains d’épicee, on entend une espèce de cadeaux., (6) Pcurim, et la foire de Francfort, qui a lien deax feispar an,étaie¤t des occasions de faire des cadeaux. (7) Lssabbut, on donnait des fruits aux enfants et aux ûancéa : ici, parcatte expression, cnentend enecre des cadeaux. Ainsi, si les deux dots faisaient mille %ns, Peneemble des cadeaux ne decait pas __dép¤scr quatre-vingt-dix Basin. (8) Pu- dereeeha, prédication, on entend une dissertation ou explication des tentes autres que` faisait le üaneé la veille de la noce, pendant le repas, pour montrer son savoir. On lui faisait, àl cette occasion, des cadeaux. (9) Il est d’nsnge, dans les noces israélites, que les parents et amis qui as- sistent au repas de noces fassent un cadeau aux nouveaux époux. Ce cadeau a un nom caractéristique en allemand, einwurf (ce q·a’on jette dedans). Une beure avant la célébration du mariage, on coitïait la mariée et on lui cachait ses che- veux, que les femmes israélites ne montraient plu, pas même à leurs maris. Cette opération, faite par les femmes parentes de la mariée, avait quelque clroas de touchant. On chantait, souvent avec accompagnement d’un violon, sur un air I