Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/649

Cette page n’a pas encore été corrigée

isrutnuras. 639 nombreux auditoire. Quelle que puisse être l’opinion de quelques hommes atrabilaires, qui ne sont pas encore partisans de cette intéressante cérémonie, il est certain qu’elle laisse une bonne impression dans ces jeunes cœurs, et, pour peu que l’exemple des familles leur vienne en aide, cette professiongpublique de ju- daïsme, dans ce moment grave et solennel de la part des initiés leur sera salutaire, et_ exercera une heureuse et durable influence sur toute leur vie. —-· On lit dans la Gazette du Judaïsme : Strasbourg, i5 octobre. Nos fêtes religieuses se sont, Dieu merci, fort bien passées et d’une manière fort éditiante; le ser- vice se fait chez nous d’une manière admirable, grâce au talent prodigieux du Hazan et d’u11 chœur à quatre voix parfaitement exercé qui Paccompagne. Sans doute il serait désirable qu’on élaguât ces innombrables piutim, fatigants et nuisibles à l’ordre. Notre respectable Grand-Rabbin, dont les discours sont si édi- fiants, se prèterait volontiers à cette réforme; mais on pense ici qu’elle ne peut avoir lieu que par un synode, que le Consistoire central seul peut convoquer. Les membres de ce Consistoire ne sentent pas que cela soit nécessité, puisqu’iIs ne fréquentent pas le temple (1). On dit bien qu’on s’occupe de la convocation d un synode, mais quelques rabbins hyper-orthodoxes ne manqueront pas de faire échouer ce projet. Par contre, nous avons l’espoir de voir bientôt se réaliser un autre projet : celui de l’établissementd’un hôpital israélite. Acet effet plusieurs dons ont été faits aux dernières fêtes, mais ils ne suffisent pas encore à l’acquisition d’un terrain. Nous espé- rons que notre respectable président du Consistoire, qui a déjà tant fait pour l’établissement de l‘école du travail, tiendra à honneur d’éterniser son nom par l’établissement d’un hôpital(2). · Décoré par Louis-Philippe, il a été réélu, cette année, à l’una·- nimité, membre du Consistoire. A la dernière fête Stmhath To- rah il a fait don d’une coupe en argent pour le ktddouseh et de bon vin pour tous les pauvres. Un des hommes les p lus actifs et des plus bienfaisants de notre communauté est M. Louis Bloch, dans la maison duquel six ou huit pauvres trouvent·tous les jours leur nourriture. Sa femme va se mettre à la tête d’une grande loterie au protit de l’bopital projeté. Je crois que, comme notre ville est souvent appelée par sa position limitropheà secourir des coreligionnaires allemands, (1) Ceci manque d`exactitude, car plusieurs membres du Consistoirc central Q8Bi5tB|'lli BIJ 86l'ViC8 dll temple Ml! gt’BIld€S SOICIIIIHLÉS l'Ciigi€IlS€8. (2) Nous abrégeons ici les détails concernant l’école du travail, dont les Jr- olives ont souvent parlé. (Note du traducteur.) '