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S 1s1tAn1.u·ns. Gi i :. tier cette sanctitication : consacrer une partie du Sabbath aux tt Psaumes et actions de grâces, à la prière et à implorer Fassistance I divine et la continuation de la protection divine, à faire de nou- veaux pas progressifs dans l’étude de la loi révélée, à nous rendre compte à nous-mêmes d’après cette base infaillible de notre con- duite pendant la semaine qui vient de s’écouler; à reconnaître à quel degré nous nous sommes rapprochés de la source de la lu- mière et de la vérité, et à [quelle distance nous sommes restés des devoirs moraux et religieux que notre gracieux Créa- ., teur et Souverain nou s a ordonné d’accomplir. Enfin, sanctilier le Sabbath, c’est nous appliquer ce jour à recueillir nos pensées.« éparses, à corriger les irrégularités de notre vie, et à nous prépa- rer pour ce temps dont chaque heure nous rapproche, pour ce temps où le Seigneur nous rappellera et entrera en justice avec nous. · Le Sabbath, dit Aben Ezra, vous a été donné pour vous appli- quer à comprendre les voies de Dieu et pour méditer sa loi 'tl1'l't.l'1J n'lJlî'l‘7'l Dvi'! *t¤I7D t>Jî‘l‘7 î'lJ‘hJ DJWTI. Or la Synagogue est le seul lieu où ces devoirs pieux peuvent* être le mieux accomplis, où ces réflexions saintes peuvent le plus efizîcacement être excitées; de l à l‘ordre du Tout-Puissant de-, nous présenter dans le sanctuaire où son nom est glorilié par la congrégation assemblée, où sa miséricorde est implorée publique- · ment, où sa parole sacrée est enseignée; et delà aussi la signi.ti·- cation remarquable de notre texte, qui réunit le repos du Sab- ·, bath avec le culte du Sabbath. ‘R"t•l1 *v'l[>D‘l 1'tDtUl'l *l'l't¤2tW mt Vous observerez mes Sabbaths et révérerez mon sanctuaire. Mais la réunion de ces deux devoirs importants, la réunion en . un seul ordre du Sabbath et de la Synagogue, c’est·à·dire du culte, _, , est susceptible d’une explication plus saillante encore. Le Sabbath ~· n’est pas seulement une de ces obligations qui nous sont imposées ·î dans nos capacités individuelles, comme la prière, la pénitence, ou‘l’examen de soi-méme, obligations dont nous pon.von<s nous » acquitter au sein même de nos·demeures·partiet1lières; c’est un » commandement que Dien_lui-même nous prescrit à tous d’obser· · ver d’un commun accord etde la.ma~ni·ère la plus publique, comtiw f — · ‘ l -.1 . J