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59I ` snonrm juges (1) et la confrérie (HD1?) à laquelle appartient le chef de — famille, selon les règlements de cette confrérie; plus les plus- proches parents, le chantre, le bedeau; même amende. Article sept. Si la dot des deux côtés monte à 5,000 tlorins d‘or, il est permis de faire au Rabbin, au père du fiancé, à son frère, à ses enfants, méme à ceux d’un autre lit, àson beau-père, à ses beaux-frères, aux frères de son père et de sa mère, à ses parents par alliance (¤îJ1‘�l‘1t.'t) cadeau d’une chemise et ‘ d’un col (2); à' un bedeau et au scribe, un· col , mais pas de chemise. Mais de 5,000 tlorins et au delà, on peut donner des cols 88118 chemises; on peut toutefois en donner aux docteurs, aux morenous, aux cousins, ainsi qu’au chantre, de fonction dans la semaine; le tout sous peine de la même amende, et sans aucune autre exception. l Article huit. Au sabbat qui suit la noce (schenkwein) (3), rien absolument ne doit, pendant qu’on est à la synagogue, être dis- tribué; tel que pain d’épice, autre gâteau, ni quoi que ce soit. Le repas, doit avoir lieu après min’ha comme celui dont il est ques- tion à l’article 4; sous peine de la]même amen de. Article neuf. Sous peine dela même amende, il est défendu d’en`voyer au dehors aucun plat, si ce n’est au Rabbin et aux plus proches parents qui_sont empêchés d’assister au repas. Il est éga- lement permis d’envoyer un plat à l’accouchée lors des repas donnés à l’occasion d’une circoncision. I Article dia:. Pour le zochcr (4), il est défendu de dépenser (I) Juges Dljî'1 casuistcs, aqui constituaient, avec le Rabbin, le tribunal Be¢It·Din. (2)`Col ou collerette plissée faisait partie du costume des juifs dans la syna- gûgllü, iiI|Si qllê le IIIBIIÉCBIL _ (3) Le premier sabbat après la noce, la nouvelle mariée était conduite solen- nellement lt la synagogue par sa mère et~d’autres femmes. Les parents et amis 0B`raient du vin aux nouveaux mariés; delà le nom allemand de ce sabbat; on distribuait des gâteaux it ceux qui faisaient les ofrandes. C’était le dernier ` terme des fêtes de la noce._ ~ (4) Zocher, ou zachar, mâle. A Poccasion d’une circoncision, on publiait au temple, après Pofiice du vendredi soir qui précédait le huitième jour, qu’il y avait . zoçhcr chez tel, et l’on se rendait_dans la maison pour le féliciter. La marraine distribuait alors du vin et des sucreries. Toute la maison était illuminéeiet dans le joie. On envoyait aussi, dans les anciens temps, des sucreries au dehors.