mnurns. É Les preuves de notre assertion viendront bientôt, nous en pse- nons l’engagement. ' —ll n’est pas sans intérêt de voir s‘accrottre le nombre dessou- tiens de Penseignement talmudique à Paris, dont nous avons déjà en occasion de parler. Tout ce qui est instruction mérite d’être encouragé, et nous comprenons très-bien l‘espèce de propa- gande que font quelques personnes religieuses et charitables en ùveur de cet établissement naissant. Pourvu qu’on n’en fasse pas un centre à tendances exclusives, `et que, par l‘appel de nou- veaux maîtres, on ne cherche pas à élever autel contre autel, lorsque déjà nos intérêts religieux sont sauvegardés par MM. les Grands-Rabbins, nous serons toujours disposé à appeler sur cet établissement la sympathie publique. -—h|. Petavel, pasteur à Neufchatel, est un convertisseur de la meilleure espèce, et mérite comme homme et comme écrivain la plus grande estime. A ces tendances de nous convertir on peut répondre: Laissez ·uous faire notre salut comme nous Pentendous; mais on ne saurait lui refuser un tribut de reconnaissance pour les edorts qu’il fait en faveur de la tolérance religieuse. Quels que puissent être ses motifs, qu’il croie par là amener plus tôt les israélites à sa croyance, les intentions ne nous impor- tent pas et nous devons les croire bonnes : DTR $3 [*1 *'ll'l mm qnb. « Ces sentiments de bienveillance respirent dans deux discours qu’il a prononcés les i=' et 2 septembre 185l à Londres dans les ` Assemblées de l·’alliauce évangélique : le premier est intitulé Is- raël ressuscité comme nation, et le second Israël ressuscité comme Église. Quel contraste entre les tendances de M. Petavel et celles de ce clergé, catholique et protestant, français, allemand et italien, qui voudrait en fait de tolérance religieuse remonter au delà de 1789l Ces prêtres se disent pourtant également chrétiens! , Eten Angleterre où ces discours ont été prononcés et où, à l’occasion de Kossuth, on parle tant de liberté, on méconnaît la liberté religieuse quand il s’agit de l‘entrée d’un israélite au Par- lement. ll y a longtemps que nous l’avons dit : Iissionnaires ca-
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