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tsassttrss. A9 sikncietitt de la scèûe que nous vetions de raconter; veus chantez si bien que vous pouvez prétendre à remplacer un chantre d’une syaqugue. Brave! l'n·avo!... Que diront le rot et la noblesse quand ils apprervdrottt que le sénateur palatiti, comte Potockl, abettctunue le monde pour passer ses nuits avec unejuive? ——· Je ne sais pas, tuonseigncur, ce que tlira le roi, ce que paiera la neblcsse, répondit le comte; mais je puis vous as-- surer qu’en présenre de Sa Majesté , qu’en face de toute la noblesse rénale, je u'hésiterais pas de rendre justice aux vertus et au savoir de cette femme que vous vous permettez d’lnsulter sans la connaître. Et si j’avais le bonheur de me treuver à la tête de Pépiscopat comme vous l’etes, monseigueur, au lieu d’injurier les enfants de Moise, je leur teudrais une main fratu·· neile. ` '~=¤ Aisje bien entendu , demanda Pévetpxe en fronçant les sowcils, ce ti’est donc pas un caprice, une elle passagère, une étonrderie sans conséquence ? Votre conduite scandaleuse est le résuttat d’nu jugement bien müri et d’utr plan pretnédité? '-== Jetez un cnttp d"iell sur mes cheveux blauss, tnonseigneur, répondit le cumte en baissant la tete. Peut-être qu`en vous rap- pelant mon âge vous cessera; de mc traiter en enfatit. Certes, j’ai bien mûri ce qlne je dois faire, et si les fanatiques superstitleui ou l ambitieux ypocrltes trouvent ma conduite scandaleuse, j’e`tt·apîteltcvai de leur opinion au jugement de celui qui ne se trompe pas,·au jëgement du Dieu mistêrlcordieux. -=- J’arrlvais en anni, monsieur le comte, et neu en pon- tife. Je croyais que quelques mots sulliraient pour vous rapfeler a vutre dlgttlté, a vos devoirs. Ma le mal est plus proton que je ttecruyâtst la grace dlvlue vous a abandonné, vous avez livre votre âme aux hérétiques et vous outragez l’Ég|ise. Dites-·moi sl vous êtes au molnsdécide tt cacher vos erreurs et à les reufermer dans les murs de votre château? · e- Je ccmprends. Vous pardouneriez mes prétendues er- reurssi ellesrte tlevaleutl en rien nuire à vos privi éges et a votre ittêtteuce. _lîlàl S detrômpenveus. Le Seigneur ne m’a pas ouvert les yeux pour que je garde pour moi seul la lumière. J’it·ai au milieu de la foule, je paraîtral devant le roi, je vislteral les cha- ° teau! et les Glbaëlïteâ, GI; partent je üflcfàl justice, justice peur Israël  ! _ =-— Vous ne taferez past É _ -- Monseigneur, vous retottrnerea à Wilna. Demain a tnidi, faites ouvrir es fenetres de votre palais, vous apercevrez au mi- lieu de la rue lafoule qui entotirera un vieillard portant le cos- tume tt’ut1 juif, qui prechera l’amour au nom_de l’Étet·nel. Ce vieillard, ce predîcatettr, ce sera moi, moi te comte Potccki, -- Apres un tel aveu, tt10nsleut· le comte, nia présence ici ile-