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ansiurss. ses _ Des braves unanimes accueillent ces paroles et leur auteur reçoit de tous ses collègues les plus vifs témoignagesi de felici- tation. si. Isider, Grand-Rabbin de la circonscription de Paris retenu au cons eil académique n’a pu arriver qu’au moment de la prière finale et a répondu en ces termes aux témoignages d`estime et de reconnaissance qui lui étaient adressés pour le remercier d’avoir bien voulu contribuer aux succès dela société en acceptant la préside ncel1onoraire. ' Jamais notre premier pasteur n’avait été mieux inspiré et il serait difficile de dépeindre les sentiments de respect et d’aH'ec- tion, qu`ont excité ses bonnes paroles. Les voici. le suis on ne peut ptœ sensible aux paroles que je vtem d’entendre, et je ne saurais mieux y répondre qu’en portant un toast, au développe- ment, et au succès toujours croissant de la Bienfaisante israsïitc, de cette société si bien composée, si bien présidée, si bien dirigée, etdesttnée à. un si grand avenir . Oui, mes amis, laissez·moi vous dire tout le bonheur que j’éprouve de me trouver au milieu de vous; laissez-mol vous dire combien je suis ûstté d’etre le président honoraire d’une société qui s une si belle page dans les annales de notre grande et généreuse communauté. Ce banquet, qui nous réunit tous à la meme table, me prouve tout ce qu’il y a d’uni0n et de fraternité parmi vous, et l’union, vous le savez, c’est un brevet de durée et de vie. La charité, messieurs, c’est un aimant qu i attire, elle a de l’écho dans tous les cœurs, et c’est le plus beau lien qui puisse unir les hommes. Votre société, s’agrandit tous les jours ; elle enregistre sans cesse de nou•— veaux membres ; parce que vous ètes tous animés des memes sentiments, du même esprit ; parce que vous avez tous te même but, la même pensée, celle de vous aimer les uns les autres, et de répandre la plus grande somme de bien possible sur toutes les infortnnes, dignes et recommandables. Il est beau de voir des hommes comme vous s’arracher parfois aux nom-- breuses affaires qui vous occupent pour serrer la main à des amis, et pour vous entendre avec eux sur des malheurs à soulager. ll est beau, il est sublime de voir un frere secourir pour consoler unr frère qui est couché sur son lit de douleur t · Voilà la Bienfaùante is1·ae’lz°te ! voilà ce que vous faites tous les jours ! Ah ! mes amis, quand je songe à tout ce qui se passe à Paris depuis quel- ques années, à tout le bien qui s’y fait, eta toutes lesinstitutions qui s’y établissent, mon cœur est profondément réjoui, et je me dh avec bonheur :— On calomnie notre siècle et notre génération, nous valons encore ce que va-