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B! peurs HoIumss··Cw.dit«lcP.·Bultbaœr Telles, doutes rédtesttiréalle ûlitample etcenteuitdss champs,. des prés, deuuurcœ fem; dl IÃÈÉI toujours ooulantas. Le juil commandant la ruche, pieu avait été chassé par les mahométaus, infocné, du co@ des—Port¤§ais, exhorte Christophe de Gama à la reprendre aux ma.- lmtétans. Là, disait-il, étwnt bœucoup de chevaux dont il sa- nitque les Portugais avaientbesein; le nombre desbarbares était petit, tel que cent Portugais auraient pu facilement les vaincra s’il• tombaient inepinénent sur les ennemis par des sentiers ca- •bé•q=u’il kur aurait montrés, et que la réunion de ses troupes - avec celles de Claude, qui était enfermé dans la province de Shu; par les troupes ennemies qui l’entouraient, ne pouvait s’eEectnu· avec sûreté tant que cette roche restait en puœession des maho- métans. Gama, convaincu par la reine mére, Sabel·Wenghel qu Hélène, que le juif disait la vérité, entreprit Pexpédition conseil- lée par lui et obtint un heureux succès. Car les barbares taillés en piéces, il leur prit huit cents beaux chevaux, trois cents mulets, _ beaucoup d’eaclaves et un butin assez considérable. En outre, il restitua la roche aux juifs, ayant appris qu’ils avaient toujours été fidèles aux rois d’Ab·yssinie (1). Aprésla grande bataille livrée entre lesPortugais et les mabolné- · tans, le 28 août l5·l·2, dans la plaine d’Assalo, bataille gagnée par ceux-ci, et après laquelle Gama fut fait prisonnier par leslaurea, et tué, la reine Sahel-Wenghel et le patriarche, après avoir suivi des chemins très-pénibles , arrivèrent enfin sur la montagne hs juifs, rocher inabordable, excepté par un seul côté, dont l’entrée même est extrêmement difficile. Défendu par la nature, cet asile, dit Bruce, l’est aussi par un grand nombre d’babitants qui vivent sur le sommet de la montagne, dans une plaine spa- cieuse, bien cultivée et arrosée par une rivière qui la partage en deux. . Là, leadeux fugitifs demeurèrent deux mois, tant pour se repo- ser que pour donner au roi le temps de les secourir, et dès q.u"ils usent qu"il était en marche pour les rejoindre, ils quittérent leur retraite et se hâtènnt d’aller àp sa rencontre (2.). Peu de tempo (I) Ludolf, Historia Ethiopien, II, c. 15, 3+38. (2) Bruce, t. IV, p. 281-8. _