mm.ms._ ssi ° *Dahs le siécle suivant, sous le" roi abyssin Davrit Ill, qui régné de 1508 à 1540, pendant qu’il était harassé par les troupes du roi mahométan, Adel-Ahmed·Craîié, la terreur de l’Abysslnie,* Gédéon et Judith, qui régnaient sur les Falashas dans les monta-J goes du Simen, après avoir beaucoup soukrt pendant quelque · temps des incursions de Graîié, se rallièrent, dans l’année1537, à son parti, et touruèrent Q leurs forces contre le roi d’Ah·yssi·t- nie (1). 1 Il' paraît`pourtant qu’à la mort de Gédéon, son successeur adopta une politique bien dillérente, puisque dans la deuxième année de Claudius ou Atzeuaf-Segued, roi d’Abyssinie, qui régné de 1540 à 1559, nous les voyons amis et alliés des chrétiens. ' Le roi mahométan, Ahmed, s‘était emparé de pr esqne toutes les provinces de l’Abyssinie. ll tenait prisonnier un des fils du roi, et le royaume semblait perdu, lorsque Dawit, dans les dernières années de son règne (en 1555), ne sachant plus comment se son- tenir, implora, par l’entremise d’un Portugais qui se trouvait en Abyssinie, Jean Bermudes, le secours du roi de Portugal, Em- mlnuel le'. ` Bermudes se porta, en 1538, à Rome, chez le pape, par lequel ° il se tit créer patriarche d’Éthiopie, et l’année suivante, il se rendit en Portugal, où il obtint du roi Jean Ill, qui avait succédé à Em- manueltvf, 'des lettres pourle vice-roi des lndes·0rientales, qui enjoignaient à celui-ci d’envo5·er des renforts au roi d’Abyssinie.· C’est ce qu’il tit; ses troupes débarquèrent en Abyssinie au mois de juin 1541, sous la conduite de Christophe de Gama, fils du célèbre voyageur Vasco de Gama. Pendant la guerre que le courageux mais malheureux Christo- phe lit aux mahométans pourle roi d’Abyssinie, et dans laquelle il périt misérablement par la main des premiers, il est fait une seule lois mention des juifs. Voici dans quelle occasion. Cîétait peu après l’entrée des Portugais en Abyssinie; les mahométzins avaient donné Passant à une roche dillioile, où les juiù se défen- daient dans les montagnes du Simon; ils s’en empnrèrent, en. 6h··tssè•·e1nt·Iesi•tifs et y placèrent un préside. de quinzc;ccn°ts. (t}•Bruce,t.lV,p.25‘3. , U ‘ ._ 2. . , · _`
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