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le ·‘ ncàtrzs la plaine d'Anjibe. A le suite de cette défaite, une grautle_ patlie des Falasmsdu Simen alla s’établi r au pays anj'out·d `l1ui habité` par les Galle-·Azabo. D`aprés un nuire vieillard fttlasha', ce_fuf’ lorsque Yelos (un des ancêtres d"Ube) s’cm para·du Slmeu, que plus de deux mille Falashns se tr.·tnsportèrent dans le pays deë Galle-Azab0, où leurs descendants vivent encore. Je ne connais pas Vépoqne de ce Yelos, inconnu à l’ltistoi re abyssine, ui colle'- de sa conquête, £ort·pr0b|ématiquc, du Simon (l). · `_ . ·Uuo des chroniques de M. Buppellrdit, en parlantdu roi ishaq : · tt (ll combattit;·le—bet—adjer des Fulasl1t1s(2).>> Je ne sais ce qué`- c’est que ce bet·adjet·, tunis oe qui m’é—tonne un peu, ·c’est l"iden·—_ tité évidente deces mots, dont le premier paraît être Vétltiopien bet, a maison » , avec le nom de la lille de Gédéon, selon les Falasltas, Bet.njit·. Je laisse à d’autre s, plus heureux que moi, le' soin de detiitter le rapport qui existe entre ces deux noms. l · L Quelques années plus tard, mais avant que Yinquisitiou s’in- troduisît définitivement en Espagne, et que le féroce Thomas de `Torquemada s’acharnât contre les juifs de ce pays, le roi d’Abys— sinie,Zara-Yaigob, qui régna de 1454 là I468, introduisait l’inqui· sitien en Abyssinie, par le conseil d`nn prêtre appelé Amda-Sicm,1 et publiait uuelordonnance d’a près laquelle quiconque ne portait,. sur sa main droite une amulette contenant ces mots : « Je renonce · au diable pour Jésus-Christ Notre-·Seign eur, tr aurait ses biens confisqués et serait puni corporellement (5). _' · ' L’histoire ne dit pas comment les juil`s accueillirent cette loi, mais ~ _il est certain qu’elle ne resta pas sans quelque elfetî; car, soit di- rectement, soit indirectement, en tournant les esprits des Falashas· versltt dévotion et leurs corps vers la solitude, pour fuir la tyran- nie et .l’oppressi on, elle développa en eux les premiers germes de la vie_ascétique et monacale; car les instituteurs des monastères falashas, Abba-·Savt·a et Abba·Tsagua, étaient contemporains du roi Zara-Yaigoh et de ses lois tyranniques (4).

   (1138 Fillüâllüâ, pe 22. _   ·

(2) Ruppell, t. ll, p. 356. (3) Bruce, t. IV, p. `l08. l · ’ — tt) Lettre de M. Antoine tlütttttadte dans le jottenat ùcsllvéàte du s jeu- lol. tstà, 3• page, 3• vot., vers la tte. .