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' nutmm. 541 Quant au chant traditionnel, ce serait un tort de le dédaigner.; c’est lui qui donne à l’otl;`ice du jour son caractère véritable : le dédaigncr, comme le fait quelquefois l`officiant, ce serait mécon- tenter les anciens sans satisfaire les nouveau!. ` Pour ce qui est desmélodies de M., Lovg, elles sont tellement dans la mémoire de tous, qu’elles sont devenues à leur tour tra- ditionnelles. M. Naumbourg a, lui aussi, quelques morceaux qui méritent de rester. i En résumé,deux sortes d’oftices se recommandent : ou un chant tout à fait ancien, avec ce chant polonais si expressif et si tou- chant, ou un récitatif alternant avec un chant choral, mais tous les deux rendant bien le sens de nos belles prières. Il n`y a pas de milieu. " Maintenant, est-il nécessaire que nous défendions les disposi- tions arrêtées par Vadministration du temple, d’accord avec M. le Grand·Rabbin, pour l’inaugnration du temple, remise au prin- temps prochain? Cela nous paraît inutile, et tout ce qui a été dit sur les roulades décollctécs et sur le veto de M. Ennery peut bien amuser quel- qnes badauds, mais c’est de pure invention. M. le Grand-Rabbin est en droit de désapprouver, et son opinion mérite d’être prise en considération ; mais chaque Grand-Rabbin est indépendant : nous n’avons pas d’évêque ni de pape. Que ceux qui puisent souvent leurs citations dans l’Evangile, quand il s’agit de notre culte, opposent l’intolérance catholique à la raison de nos Grands-Babbins, cela regarde ces écrivains qui ont besoin, pour se faire entendre, d’entler leur voix, qui n’a pas la moindre portée. Nous ne sommes pas les panégyristes du Consis· toire de Paris, Qootoon nous ne remplissions aucune fonction ré- tribuée par un consistoire : que le Consistoire méprise l’attaque dont il a été l’objet pour avoir chargé M. Trenel d’assister M. le Grand-Rabbin ; nous dirons, nous, qu’il n’a nullement cœoédé ses pouvoirs. M. Trenel n’est pas rabbin communal; en cette qualité seule, il aurait dû être nommé par une commissi on instituée par le Consistoire. C`est un jeune rabbin qui méritait la marque de confiance que le Consistoire avait le droit de lui accorder. ` i ,, La vente des mitsevpth abolie dans le temple du rit allemand,