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mnitfrtts. 537 Mttirer; les hommes qui sîmposent la tâche laborieuse de diriger mevadaires religieuses, et qui n’éparguent aucun sacrifice pour wcomplir—leur· louable mission, méritent plutôt des avertisse- ments bienveillante, lursqu’il leur arrive de prendre de fausses mesures, quiunezcritiques aigre ou, ce qui est pire, goguenarde. Hu critique plein d'esprit et de science, un cœur honnêteet sin- cere, israélite quand méme, a échoué dans sa tentative de réfor- merle culte; précisément parce·qu’il plaisantait souvent là où la i plaisanterie n’était pas= à sa place. Est-ce un pygmée aux lourdes dluuœ qui serait plus redoutable? La plaisanterie est toujours dé- ptœée en pareille matière; Ah! ne vaut-il pas mieux garder le mreasme pour ces hommes sans foi dont le langage hypocrite est bien plus dans le goût des jésuites, que le langage franc et loyal de l ’homme·d'e cœur qui exprime son opinion, mais qui n‘a ja- mais agi ni écrit contre cette opinion. Y en a-t-il beaucoup qui puissent en dire autant? . ~ Uudministration a donc raison de dédaigner le ton cafard de certains àristarques qui se moquent du public et d’eux-mêmes. Mais à tel qui trouve que toute innovation dans le culte, quelque innocente qu ’elle soit, est un danger pour la religion, n’est-on pas- en droit de dire UNL? ‘|¤t¤ tn qui vous o donné le droit ` de nous m origénor?_ Etes-vous l’homme orthodoxe par excel- leuee ?* Vous convient-il de parler de ceux que l’abréviation de l’o‘l‘lice du Sabbat rend plus tot à leurs affaires ? Ou esl;·ce le dépit qui vous fait parler ? f · X Blais en voilà assez s ur ce triste sujet. Revenons à l’of|ice. Nous sommes loin de l’avoir_ trouvé parlait pendant ces dernières solen- nités, quoique cepe ndant on ne puisse disconvenir que les lidèles ont généralement seconds Padministration par leur attitude et leur silence. s , Nous mettons donc hors de cause, pour ce que nous avons à rüre, la nouvelle administration du temple; elle a fait tout ce qu`il était possible de faire pour maintenir l‘ordre, qui n’a pas été treubié un instant. Mais le silence seul n’est pas le recueillement; fe reste ne dépend pas de l’ad'mi~nistration, maisbien de Pautorite religieuse. v A la fête de Roach-Hasohann, on a supprimé divers mor-