550 ncmvns Haschanah, confirmation à la West-London synagogue, de jeunes enfants des deux sexes. v Canterbury. MM. Joseph et Samuel Lamerth, de Londres, en mémoire de leur mère, décédée récemment à Canterbury, ont fait construire, sur le terrain attenant à la synagogue et acquisà la congrégation de cette ville, une élégante maison de bains. Gsllicieï -—Le Lloyd, journal fort considéré de Trieste a récemmentpu- blié une vigoureuse diatribe contre les israélites orthodoxes de la Gallicie et a demandé que le Gouvernement prît des mesures ri- l goureuses contre eux. Un catholique, indigné de cet article viru- i lent, a adressé au rédacteur du journal, la lettre suivante : l « Etranger à toute lutte de parti, je jette cependant, à titre de N chrétien, un jugement impartial dans la balance. Comme pro- priétaire foncier dans la Gallicie, je suis depuis nombre d’années i en relations d’atTaires de toutes dénominations avec les israélites du pays. J`ai étudié attentivement leur manière d’agir, de vivre, et je n’ai jamais rien pu découvrir en eux de plus alarmant pour le bien-être de la société que ce que l’on rencontre dans tout autre classe d’individus qui poursuivent la même carrière et exerçentles mêmes branches de commerce et d’industrie. Bien loin de là, j'ai trouvé chez eux moins de vices, et plus d’l1umanité et de vertus do- mestiques, quoique moins de c e qu’on est convenu d’appeler ci- vilisation. Je ne veux pas parler de leurs coutumes particulières, cela ne regarde qu’eux-mêmes. Ce que j’admire le plus en eux est la charité qu’i|s exerçant envers les classes indigentes ; Phomme le plus riche ne rougit pas d’admettre à sa table son plus pauvre coreligionnaire C’est vraiment chez eux que règne la vie intime de famille dans toute sa pureté et si- gnitication primitives; leur croyance ardente en la Divinité est peut-être poussée au fanatisme par la rigueur excessive des rites, elle est cependant restreinte dans de justes bornes parla condamnation de tout acte d’insolence et de persécution. » Dans leurs relations avec l’État, ils se sont toujours montrés sujets fidèles et soumis sans se laisser jamais entrainer à la défec- tien par les mouvements révolutionnaires autour d’eux. Qunntà
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