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514 Ancmvss souillerait cet élément. Par le même motif, l’eau, élément sacré et ennemi du feu, devient impure dans le corps. C’est à quoi peut faire allusion la réponse ironique du talmu- disle, qui, pour lui montrer le ridicule de sa croyance, lui dit: Si la partie supérieure est à Ormuzd, et qu’elle forme, pour ainsi dire, un corps à part , appartenant à un principe opposé, com- , ment Ahrimane laisse·t-il passer l’eau, son élé ment sacré, qui devient im pure par le passage dans le domaine de son ennemi Ormuzd (1) il . Ober-Bargheim, le lt juillet 185l. — _ S. HALLEL, instituteur de l’¢‘c0le israëlite. LE KADICH AVANT Kol Nidïé A L,ANCIENNE SYNAGOGUE NEUVE A PRAGUE. _ ' Nouvelle. Cfétait par une soirée orageuse de vendredi, au mois de sep- tembre 1577. , Il était déjà tard; les lampes du sabbat étaient éteintes et un profond silence régnait dans lacité juive à Prague. Dans une seule maison brûlait encore u11e faible lumière, et c’était au troisième étage d’une maison dans la Sehamessgasse (rue du bedeau)qui porte auj ourd`hui le no 115, et qu`oecupait Rabbi Mordechai dont la femme était dans les maux précurseurs d’une prochaine délivrance. La lampe àsept becs était déjà éteinte. Assis à la table oû brû- lait le lampion, Rabbi Mordeebi lisait dans un gros in-folio. La sage-femme et la vieille domestique s`étaient jetées sur un banc et marmottaient à voix basse des prières pourl’heureuse délivrance. La lumière rougeâtre de la lampe projetait des ombres gigan-· tesques sur le mur de la misérable chambre. Le vent et la pluie battaient avec violence les petits vitraux, et fflütdélît, ‘¢8 IIONIQBIII (IB bills PIÉSSBIIÈ 8Gl'Vil' de télwinl (amy); justification. · H) PBIt•èh‘U Y Iïlîbü , tfûüôkf, dûllt Il IC|‘Iît¢ " *82 Comment lui laisse-t·il souiller ou pnofaner Peau dans son terrain Y