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. sassrrrss. 513 révérée comme le feu; il était même défendu, dans le cas d’un incendie, d’en éteindre le feu, afin de ne pas établir un combat entre deux éléments sacrés (ll. Comme le feu, élément consacré à OPIHUZQ, DE pouvait avoir UE plus gftilld EIlIlEl'lll QUE l’Ei1U, C8 dernier doit donc être l’élément d`Ahrimane (2). Une profane- tion digne de la mort, était de souffler le feu avec la bouche (3), PHPCE QUE l`llllEl`lEUl` du C0l`[)S Elüfll impur, l’l`lÈllElI1E El] sort (I) Anquetil, t. Il du Zend-Avesta, p. 567, , (2) C’est à ce règne que, selon Plutarque (de Isi. et Osir.), appartiennent les animaux aquatiques. (3) Usage passé aux israélites qui éteignent la lumière en faisant du vent avec la main; un usage semblable paraît avoir une même origine, c’est d’g· jouter deux petits morceaux de bois, vulgairernent appelés D?"|]J, témoins, aux ongles qu’on jette dans le feu ; ces deux usages doivent servitude préservatifs contre un danger inconnu appelé FIJDD. Si insignifiante que puissent parailnîesces deux usages, ils ont assez d’impor· tance pour Phistoire de la martyrologie du peuple israélite ainsi que pour l’ex• plication du mot RJBD si souvent employé dans le Talmud. Une défense L laquelle est attachéevcjetle peine morale de RJJD, remplit de terreur le fidèle observateur de la tradition. C’est un fantôme qui le poursnivrait partout, qui troublerait son repos et qui le ferait continuellement frissonner d’une secrète ëpouvante. Le Talmud s’exprime aussi à cet égard, R'1'|DYRD [(11JjD R'l7D|'|. Une défense qui a pour motif une RJJD est plus grave que la transgression d’u1s préeepte négatif. En même temps il nous met dans différents endroits sur les traces de ce danger. Dansle traité de Guittîn. folio 17, nous trouvons que sons le règne de Cyrus,. les Perses, (9'j|"|) adorateurs du feu, se sont établis à Babylone, et que de• puis cette époque, les israélites soutfraient plus de leur oppression que de celle des Romains. Ils leur défendaient particulièrement d"avoir une lumière le jourde leur fête. Voyez traité de Schabbath, folio 21 verso, ce que dit le com· mentaire Jarchi, sur le njjûfl njlwj et ce qu’il répéte dans la Mischna 5 du même chapitre, où, pour éviter ce danger, la Mischna permet même d’étein• dre une lumière le saintljour de sabbat. Ces citations nous prouvent suffisamment que les Perses, dont ils étaient en•— tourés et surveillés à Babylone, ne souffraient pas de leur part la profanation à Pélément d’Ormuzd, et qu'il était très-dangereux de les irritu dell leu! culte idolâtre. De là, probablement, cette précaution d’éteindre la lumière avec la main, et d’ajouter deux petits morceaux de bois aux ongles qu’0n brûle , afin qu’en du