Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/521

Cette page n’a pas encore été corrigée

rsassmrns. 511 Ce prêtre , d"une religion qui admet pour dogme un principe dll blûll Bl? UD pl`lllClpB (ll] lïldl , Cl‘OY&ll. d0IlC COIlil‘&I‘l€|‘, P8.? C6il·€ CPOYEIHCB , ll!] &(l0l`&lB11I‘ de l`Èlll`B ll'li(]|JB; II'|3lS , PHP UBB simple raillerie appliquée à propos , le talmudiste lui démontre, par |’absurde , Pimpuissance de l’un de ces deux principes. Pourl’explication de ces deux noms propres, Jarchi prend Hur- l"l'1lS POU? IJH défl'l0l’l Bi T. QLl`Àl`lUI‘l'l'1lS C`BSl Dlêll (I'l"J"pfl, lesaint loué soit-il) et la réplique serait 2 Comment Dieu laisse- rait·il passer par son domaine l’eau irnpure qui vient de la partie de Hormis le démon Y Le commentaire Tosephoth (I't1¤¤‘t1"•) veut, d‘après un exem- qui, dans l’ancien langage de la Perse, signifie les oreilles coupées, terme de mépris pour les mages, par allusion it Smerdis le mage. (Voyez l'Histoire de Caméyse.) D’Herbelot, dans sa Bibliothèque orientale , est de l‘opinion que Zoroastre, le·rél`ormateur du magisme, était surnommé Mikbguscb, qui signiûe, en langue persane , cloué par les oreilles. Hyde, au contraire des opinions citées, dit: que Mige·gûsh ou Migi·gûsh signifie de longues oreilles. Fette dernière étymologie, la seule véritable, s’explique par la langue perse, sendo et sanscrite. En Perse, mib signifie grand, chef ; de même en zend , meh, usa! , mad 1-et mais en sanscrit; les analogues sont p.s·y¤.ç, magie, magma. Voyez l'art. JD dans le Diction. de Gésénius. D’après le passage de Jérémie 39,3 , nous voyons que les mages portaient déjà ce nom chez les chaldéens longtemps avant Smerdis. Ce nom a été honorable dans Porigine, puisqu’il signifie grand, et par extension grand homme, chef, docteur comme le Q1 du Talmud , et si nous considérons que, par ironie, l'aveugle est nommé :'lf|J YJD clair-voyant (comme le 'lîgtg de QQ}? Nomb. 24,3 et le de ]'|9¢‘l§ ibid. 12,1) , le güsch, qui signifie oreille, peut avoir été ajouté par ironie pour signifier des oreilles écourtées. Le RU‘|]l$R du Talmud se prète donc aux deux étymologies de courtes et de longues oreilles. Le R final n’eet que la terminaison ordinaire et caractéristique de la langue chaldéenne, tel que : de  ; ggjsyi dg  ; 'ggqfylt gpp ' RJJ§¢' RUIJU et de milliers d’autres. C’est ainsi que les grecs, par leur terxriiria-ison ririrpre oç en ont formé Mwyoç, et les latins Magne, par leur ter- minaison us. Nous remarquons en outre, que le R initial a été ajouté par Prosthèse, . comme PR prosthétique de yiirg ' Qtgmpk ete. En eüet, nous trouvons dans le Traité de Middoth, icharii 5, lltlisnà ii, que le commentateur Rabbi Simson (U"1) qualifie le nlîa par 31g'|3Q ·