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E2 ncltvus q des Falasbas et pour qu’on puisse connatne si etde qudle façon les rapports extérieurs ont inüuencé le régime intérieur de ces sectaires, il me faut rassembler ici tout ce que j’ai pu tuonler, concernant leur histoire politique, dans les divers éuriwaim qui ont traité de l’Abyssinie, et qui tous ont puisé Ill! dtreniques abyssines memes, écrites par des prêtres abysuins et conservées dans leurs églises. L’histcire des Falauhas, comme population séparée des autres Abyssins, commence à l’époque de laconvusion deîlœrs compa- triotes du Judaisme au Christianisme, qui euzt lieu vers Pam 380 de l’ère vulgaire, sous le règne en Abyssinie d’Abréha et EAU- béha (a). Alors ils se choisirent pour souverain un prince de la wihu de Juda et de la race de Salemon et de Minylik. Ce prince ne ·D0m· mait Phiuéhas. ll retusa d"abandonner la religion de sespârec, et c’est de lui que les souverains des Falesbas descendaient en·dr•ite li ne 2 . ` gDe;fu?s cette époque, jusqn’à la seconde moitié ·du me ü- cle, les chroniques abyœiues gardent un silence absolu sur bs Falashas. · Ils ne rcparaiesent de nouveau que sous le règne de l'B.l1pc· reur éthiopien Caleb ou Eustantinoa qui régna viugt·neuf ans · (670-699). Pendant la durée de son règne, les Falashas parsissmt avoir fait une incursion dans l es terres des-chrétiens, sdus lacondde d’un prince appelé Phinéhes, car une chronique abwyssine ra- conte. que Caleb vainquit Pliinéhœ, le juif, sans ajouter tin de lus 5 . * P Dei lè. fin du vw siècle jusquîeu commencement du ·x• , les chroniques abyssines se taisent à Fégard des · Falashas; des sont d’ailleurs fort stériles à l’égard même de l"·histoire des rois (1) Voici dans quels mots un poete abyssîn fait Yéloge de ces rois :. ¢ Salut à Abréha et à Atzbéha qui s’assirent sur le trône en s'aimant mutuelle- ment. P‘nr leur bouche fut prêchée la parole de l'Évangile du Christ aux hcmrnœ anciens qui suivaient les préceptes de la loi~de Moïse, ·et`pa1· leurs HMÉBB fllt Bœûl bâüü S3 HIHÈOII (lb ÈBHIDIB àl GhIlBl)« 3 ' (2) Bruce, t. Ill, p·26l· » . (3) Llldûlf Bl. 3[ITÈI lill Bl‘llCB,BI1lâlpBBt Pépûqllü i®*CIlBbidD 130 Illllëœ, et ils assurent que c’est le même que le roi dœ Auumites ou Ahysüs, qui, relou (188 hlSl.0I'lBIl8 QPBCS, Bllbjügllü. IBS HlIIly&l‘ll.BS à. l’é[l0q|.l6 db PBWÉBII Justinien, et auquel ils donnent différents noms. M. Rllppôll all C0lllI‘3.ll‘B, CH Sl1lV8.lll·1lI1B Ch|‘0IllqlB 8.l)yS8îIl0, ])l368 le T0" gue de Caleb entre 670 et 699, et il assure} que le nom du roi abyssin, con- temporain de Justinien est Aphida, ou Ameda (Ruppell, Reisein Abysrinùrn 12.11,.). $=l6à.J'a1•uhrtcnoet¤M.ltrppell. “