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tsasssrras. 405 si, comme je Yeusse vu avec plahlr, vcus»n’avtea en pour but que de tairede Pédidcation et non de Peffet. s En outre, je suis certain que le Comité des Salons, duquel vous dates votre lettre, vous dirait, ai vous aviez le moindre doute L cet égard, qu’au- eun archeveque ou évêque angücan ne se rcgarderait comme obligé par devoir d’acceptcr des propositions de discussion publique venant d’un prêtre ' catholique étranger qui croirait avoir le droit de lui odrtr un tel déü; ceci ne faisant pas partie des fonctions éplscopalcs. Je ne saurais nen plus supposer que la courtoisie de cs comité pour les ministres étrangers se borneraita faire d’eux les champions dans ce pays de ses diiïérentesseetes ou du protestantisme anglais. Permettez-mol, en can- séquence, de vous dire convenablement que je ne saurais m’empécher È trouver votre invitation aussi déplacée que je trouverais celle qu’adresserait un prétre français à un digultalre anglican. Si ua tel déd se produisait ici, je dirais qu’il y a en Angleterre une autorité régulière capable de prendre la défense de la cause catholique, sans Ptntervcntion gratuite d’un pretrc étranger sans mssion pour ce fait. ~ Je nc terminerai pas sans vous faire observer que votre chui: des ma- tières dela discussion proposée suppose que l’Eglise et la foi catholique sont sur la défensive à l`égard du protestantisme, et que leurs défenseurs n’ont rien de mieux à faire que de répondre aux accusations médi antes de leurs adversaires, quand i' plaît à ceux-ci de leur en adresser. Permettez-moi de dire que je n’ai pas été habitué à traiter ainsi la controverse, et que sans sa- volr A quelle secte particulière de protestantisme continental vous appartenez, ie vous regarde comme ayant à vom défendre d’abord, ainsi que les vo. trœ, de lalourde accusation de schisme, pour vous être séparés du seul bercail du Christ, pilier et terrain de vérité, et de celle d’hérésie, pour pro- feœer des doctrines qui s’éloigncnt de son enseignement. s Je vous recommande à la grace de Notre·Seignc·ur, aûn que vous voyiez sa lumière, etje suis, Monsieur, votre obéissant serviteur. s N. cardinal Wisuau. s Cette lettre est une véritable tin de nou-recevoir : les deux pre- miers tiers ont trait à des objections de pure forme : à la tin seu- lement, le cardinal prétendant que toute Secte protestante étant vis-à-vis de l’Eglise romaine en état de schisme et d’hérésie doit se défendre et non attaquer," se disculper et non accuser: on voit facilement qu’il y a dans cette allégation une pétition de prin- cipes, et que la question étant précisément de savoir de quel coté est le schisme et de quel coté se trouve Penseignement de la vé- rité, l’Eglise romaine ne peut puiser dans ce qu’elle appelle son antériorité aucun argument sérieux. .