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xsnaauns. $97 et dans toutes les localités pour accélérer la marche de l"organi· sation du culte telle que nous l’avons en vue. En effet, on ne peut pas disconvenir qu’il existe, en France comme partout ail- leurs , des communautés établies dans des villes de deuxième et troisième ordre , etc., où le service , à part les dispositions ré- glementaires relatives à l’0rdre et la police intérieure n’exige im- péricusement aucun changement notable, puisqu’il suffit aux_ besoins locaux , ct qu'i| n`est pas en contradiction flagrante avec le service organisé sous la surveillance directe du Consistoire. D’un autre côté, n ous ne voyons pas où serait le grand incon- vénient, si, aussitôt que les améliorations rationnelles projetée, et délibérées seraient arrêtées, un certain nombre de pères de famille ou une fraction de synagogue s’entendait pour venir au- devant de la sanction consistoriale du règlement (sauf son appro- baticn en tant qu’ellc est indispensable pour obtenir l’autorisa·-· tion du gouvernement), par rapport à la mise à exécution com- plète du règlement organique. Si quelqu"un s’avisait de nous ob- jecter la maxime citée plus haut, et voyait dans l’inviolabilité du_ Minhag une barrière contre toute innovation quelconque, nous 11'aurions qu’à le renvoyer à tous les rituels de toutes les com- munautés et synagogues israélites de tous les rites , mais princi- palement du rite aschkenasi, où on lit presque à chaque page,, . particulièrement en tête des prières et poésies réservées pour les grandes fetes : ct ceci ne se dit pas à Francfort, » « cela est seu- lement en usage à Metz , » « telle autre chose à Amsterdam, » ets.` Le plus souvent on récite dans une localité les prières du pre- mier jour des fêtes, au deuxième jour, souvent aussi cela n’ar- rive que lorsque la fête coïncide avec le sabbat; telles prières ou poüies se récitent exclusivement dans une synagogue, et pour telles autres on se permet d'en retrancher la moitié afin de lais- ser à l’officiant le tcmps nécessaire pour ses élucubrations musi- cales. Demandons qui a accordé le privilège à la synagogue de Worms d’être la seule qui, les deux soirées du nouvel an, inter- cale des morceaux de poésie .t1't3"T,UD entre les prières habituelles` ou à la communauté de Metz, et â quelques autres de répéter le service de Mincha le vendredi soir pour laisser aux retardataires le temps d’arrriver'! Qui a autorisé telles synagogues à faire prononcer chaque samedi labénédiction solennelle des Aaronides D*¤î't3 11313, tandis que presque partout ailleurs on la supprime · même les jours de fêtes qui tombent un samedi'! Qui donc nous dira ce qui dans ces usages constitue le ltlinhag inviolable  ; ou bien chaque congrégation aurait-elle sa thora, c’est-à-dire son minhag particulier ?... Or, puisqu’on est maintenant assez géné- ralement d’accord que le service du temple, tel qu‘”il se pratique actuellement, dure trop longtemps et commence de 'troplbonne