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tsniwrns. 355 principal, selon un usage autrefois généralement établi etlau- jourd’hui encore observé dans beaucoup de familles, de lire à haute et intelligible voix certain fragment du chapitre du Pentateuque qui est à l’ordre du jour du sabbath de sa fête, n’importe quel en est le contenu. A cette tin , il reçoit l’instruc- tion de l’un des fonctionnaires mentionnés; et, comme la plu- part desjeunes gens, en devenant Bar mitzva, prennent officiel- lement congé de l’école religieuse pour entrer dans les allaires, cette époque mémorable pour leurs parents autant que pour eux- mémes, est accompagnée de fêtes e t cérémonies pompeuses, comme les croyants de la vieille roche sont seuls capables d’en ordonner, et les instituteurs, qui ont si efficacement contribué i consommer l’œuvre de Virlstruction , ont d’autant plus de titres à la munilicence des intéressés que leurs élèves se distinguent da- vantage parla manière d'exécuter les lectures avec des variations prétendues mélodieuses. On pensera bien que nous n’ajoutons aucune valeur à une pareille solennité, qui absorbe une partie notable du temps d’un jeune homme sans laisser la moindre trace dans son esprit ni dans son cœur, bien que, franchement par- lant, la cérémonie introduite dans les derniers temps pour rem- placer ces lectures soit également loin de répondre à l’attente et rabaisse le plus souvent tout autant, quoique sous un autre rap- port, l`homme au rôle d e perroquet; mais nous faisons mention du Bar mitzva, parce que c’est, pour ainsi dire, la seule occa- sion où le jeune israélite, en sortant de l’école, donne une preuve en public de ses études religieuses. Or, cette solennité supprimée , l’œuvre de la fusion ne rencontrera plus, selon nous, aucun sérieux obstacle de ce côté; et ce seraà la toute-p€uis- sance du progrès d’en fairejustice! Il en serait sans doute bien autrement si nous voulions tou- cher à la question qui concerne la partie liturgique proprement dite, ou même seulement les rituels dans leurs divergences. Ici , les difficultés ne feraient pas défaut, et nous ne manquerions pas de nous voir arrété à chaque pas par d’innombrab|es en- traves déjà signalées, et par d‘autres faciles à deviner. Chacun des rites tiendra opnniâtrement à ses traditions, quelle qu’en soit l’origine: il regardera toute prière ou tout morceau de Eiésie dont on lui prescrire l’ahandon comme un patrimoine ds spoliation duquel il se croira responsable envers ses ancêtres; et chaque nouveau morceau qu’on voudrait lui faire adopter lui semblera un signal de triomphe du parti opposé; et il est fort douteux que ce soient les théologiens qui se trouvent comme îands rabbins à la léte des synagogues qui préchent la tolérance

 ns le sens que nous lui donnons. Laissonsà cet. égard comme

par rapport à l’introd uction des chœurs etdes orgues, e¤.,laiss0¤s