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388 nctuvas change A plusieurs personnes, peu familières avec t’ordonnance royale que vous mentionnez. Ces personnes ont cru, d'autres pourraient croire comme elles, que si ( ce qu’à Dieu ne plaise) le grand rabbinat central venait à se trouver vacant par dédain ou autrement, je postrat, dès à présent, pos- tuler ce stége. ll n’en ct rien. L’m·doma¤ec en qaelton met en eüet les professeurs de l’l*'à:oIe rabhinique sur le même rang que les grands-·rabbins consistoriaux, c’est··à·dirc qu’at1x uns comme aux autres elle impose 40 ans d’é.ge et cinq ans de fonctions : or, je ne suis encore dans aucun de ces deux cas, et je ne pourrais actuellement, le cas échéant, aspirer qu’à un grand rabhinat départemental, nt plus ni moins que tous les rabbins communaux sortis de l’École rabbtntque et ayant plus 30 ana ` sUn rabbin communal, qui n’anrait que neu! ans d’ex•rdc•, ne pourrait, ditesyvous, concourir avec moi pour la place de grand rabbin central. s C’est là une éventualité que pas un cœur tsraélite en France, non plus que le votre, ne voudrait se voir réaliser t mais entlu, admettons Yhypothese. En raison de mon âge actuel, elle ne serait admissible que dans six ans. Un rabbin qui a cette époque aurait neuf ans d’exerclce 11'en aurait que trois aujourd’hui, Je ne vois pas comment un rabbin qui a pu être un sujet médiocre à l’école, qui peut n’etre arrivé qu’au dlptome de premier degré, et qut n’aurait que trois ans de pratique rabbinique, mériterait plus d’intérêt, dès aujourd’hui, que ceux qui ont été jugés dignes, par notre prémière administration reli- gieuse, non d’ètre de simples rabbins, mais de former et de préparer des `grands rabbins. ` » Dans tout ceci, bien entendu, je rai onne,comme vous, par pure hypothèse, et je fais abstraction de toute personnalité comme de la mienne. sJ’attends de votre impartialité, Monsieur le Rédacteur, l'insertlon de cette lettre dans votre prochain numéro, et je vous oüre Passurance de mes sen- timents les plus dévoués. » L. WDGUE. ` Parts, le 3 juillet 185I. -· · ··—·•¤ "'·*r·"' NOUVELLES. - M. le comte Henri d’Avigdor qui, après avoir pris à la chambre des députés de Turin une part brillante à la discussion qui avait pour objet un traité commercial avec la France, est venu i P3l‘lS BVCC UBB llllSSl0Il pûlîlcllllèl'8 de SOI) g0llVBl'Il€mBlll, €8l. le tilsde IL lsaac·Samuet Avigdor , membre de Passamblée desdé- putés israétitas, cuuvoqum i Paris en 1806. ,