Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/384

Cette page n’a pas encore été corrigée

374 ncnmts y a encore loin delà à la perfection. et que tant que la récitation de chaque morceau ne se fera pas dans le ton particulier que son objet réclame, ce qui sans doute sera chose très·dilliciIe aussi longtemps que les lidèles ne comprendront pas parfaitementl'hé- breu, ou que les prières ne seront pas récitées dans la langue du pays, le rite sefardi ne sera pas moins susceptible .d’améliora- tions que le rite aschkenasi. Il s`eutend pourtant qu’on ne doit pas ajourner aussi longtemps l’amélioratiou dont le besoin s’est fait déjà si souvent remarquer, et que les efforts les plus louables u’ont pu encore effectuer, relativement à la mélodie,—soit ditsans profaner le mot, - employée pour les lectures à haute voix dans je Pantateuque et les Prophètes dit néguina ou t1·opp’ (1). _ H. Soxnmnsnu. · (La fin au prochain numéro.)

MELANGES. DE LA LIBERTE DE CONSCIENCE AU SEIN DES CULTES DISSLDENTS. j Nous avons, à deux reprises, entretenu nos lecteurs d‘arrèts importants rendus par les tribunaux et lixant désormais la juris- prudence au sujet des droits attribués aux administrations israé- lites; l‘importance de la matière et l’émotion produite au sein des cousistoires par nos deux articles précédents, nous engagent à publier in eœtenso : - 1° La décision du tribunal de simple police de la ville de Gray (Haute-Saône), en date du 26 octobre 1850, au sujet du sieur Henry Dennery, ex-shohet(sacrilicateur) du culte israélite, demeu- rant en cette ville , et qui a renvoyé ce dernier des [ins de la plainte; · 2°L’arrété de la cour de cassation (chambre criminelle) qui, saisie de l’al’faire par un po urvoi du ministère public dela ville de (I) Voir pour Vétymologle de ee mot, en usage seulement parmi les israé- litudu rite aschkenut et dans une partie de la Pologne, Zuuz, Gotœsd'imz·· licite Vortraege, p. H2, Note.