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350 ‘ hcmvns _ lettre pastorale l"iavitation formelle de se livrer davantage au ‘ tra- vail manuel, et d’éviter partout ce qui pourrait aüaiblir la consi- dération de notre culte Dvi'! ` S. Caux.

sun LAIORIINATION ne tt. wooun Nous n’avons rien à dire contre cette nomination elle·méa§c_; ll s’agit d`une science nouvelle pour le professeur et, pour les élèves, mais évidemment trèsëutile , et M. Wogue, par son in- struction, est capable de rendre cet enseignement intéressant et utile. Les observations qui suivent ne lui sont donc nullement ` personnelles et nous espérons qu’il rencontrera dans sa nouvelle carrière toute la bienveillance que méritent ses ta|ent s. Nous at- tendons du reste M. Wogue à l’œuvre pour voir la direction qu’il donnera à son enseignement. Nous devons faire remarquer qu’il est étonnant que le co11sis- toire central n’ait pas profité de cette occasion pour améliorer la position d’un des rabbins communaux; et, selon nous, il__l’au· rait pu en ouvrant un concours (auquel, à la vérité, rien ne l’o· bligeait), nous ne dirons pas de théologie, mais sur un sujet don né qui permît de constater les capacités respectives, surtout pour ce qui concerne l’érudition dans les travaux du moyen âge, évidemment essentiels pour refaire la théologie israélite; on n’improvise pas l’érudition. v * La nom ination du nouv eau fonctionnaire lui donne le rang de grand-rabbin consistorial, en vertu des articles 39 et 4,5 de l’or- `donnance royale du 25 mai 1844. Ainsi, un rabbin communal qui n’aurait que neuf ans d’exercice comme rabbin communal ne pourrait concourir avec lui pour la place de grand·rabbin du consistoire central, puisqu’il lui faudrait dix ans d’exercice; et cependant, en acceptant une place de rabbin communal, il a ré- pondu au bienfait de son admission à l’école rabbinique. Nousvoudrions voir entourer-de la plus grande sympathie les (I) Voyez n¤ 12, p. 332. `