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"’ napxurna. 545 et c’est à lui qu’on fait remonter les mélodies traditionnelles (mJ'tt‘l) en usage dans la plupartdes communautés allemandes, et le premier livre spécial que nous cou naissionssur les qualités du Hazan est tout moderne: l'lD‘7t¤ l'l“l`I;Jl't témoignage de Salam par Sa- lomon Hazan de Metz (ûüenbach, 1714). Il résulte de ce qui précède que le Hazan, pour inspirer le respect, doit ètre à la fois l’hommc le plus honorable et le plus instruit dans la religion et dans la langue hébraïque. ll doit ré- citer la prière avec onction et une intelligence parfaite du texte. Chaque) pays cite ses Hazanim distingués. Metz conserve le souve- nir de R. Schelama, R. Saligman, R. Naham; à Francfort·sur-Mein, on se souvient de R. Schael; les Parisiens n’oub|ieront M. Lovy dont le chant suave et mélodicux était à lui seul une traduction ; le souvenir de sa manière d’ol`licier vit dans la mé- moire de nos contemporains i Avec le chœur et surtout avec l’orgue, le chant proprement dit n’a plus d’objet dans la Synagogue, et même ce qu’on appelle l'l'tJ1l't doit étre considérablement modilié; car qu’on le sache hien, et qu’on ne soit pas trop timoré à l’égard de changements dans le chant, mêmetraditionnel, les chants du rite séphardi rap- pellent en partie d’anciens chants populaires espagnols (1), comme ceux du rite askenasi rappellent divers chants populaires de la ologne et de la Russie. Au moment où, à l’occasion dela reconstruction du temple consistorial, le Consistoire donne ses soins à améliorer l’ot`fice di- vin, il devrait avant tout avoir en vue d’introduire un récitatif qui ne sera ce qu’il doit être : grave, onctueux et mélodieux qu’autant que le hazan sente parfaitement ce qu’il dit; l’orgue elle chaânt choral, en même temps qu’ils soulagent Pofliciant, donnent de `Pampleur à l’oflice, prédisposent au recueillement et l’entretien- · nent; ce n’est pas pour entendre un chant théâtral qu’on vientan temple; c‘est donc la prière dite avec onction et d’une manière touchante qui constitue vraiment l’ollice. _ En agir autrement, attacher plus d’importance au lchant mon-

 (I) Ce. qui ressort clairement des indications qui se trouvent au •0nme¤·

cement de certains morceaux liturgiques! du Maehaor portugais. l ,