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Mo ncuwse u pas un travail, mais un art TIJIRLID 'IJ•It'l l'lt22'.tl'l, comme —dit le Talmud, à l’occasion du Schophar. A plus forte raison quand il s’agit de le faire pour rehausser la majcstédu culte. l Le second jour des fêtes n’a évidemment plus d`objet depuis la connaissance exacte du calendrier; cependant n’espérez pas d’en voir l’abolition ordonnée par un grand rabbin. f 9Une réunion d’Israélites très-religieux à Londres l’a aboli et a, de plusprofondément modiliéla liturgie. Nous n’examinerons pas ici si toutes les moditications sont motivées, mais comme il est certain qu’une _m0ditication' est nécessai re , pourquoi n’a· t-on pas vu lesrabbins en prendre l’initiative‘! La nouvelle sy- . nagogue de Londres est, direz-vous, composée de séparatistes, Soit; il n’en est pas moins vrai qu`ils observent le sabbat et" Ie premier jour de fête avec beaucoup de rigueur et que pour le recueillement qui règne dans leur temple, nos communautés feraient bien d’en suivre l’exemple; nous en appelons à ceux d’entre nous qui y on t assisté. Si l’on était réellement religieux on étu dierait les besoins de _l`.êpo,q,ue et l’on ne tiendrait guère compte des hésitations et des serqpules des rabbins, quand ils ne paraissent pas assez motivés. , Le rabbinisme au fond n’estautre chose quel’accommodati.on de la religion mosaïque aux besoins d’autres temps; le principe fonda- mental du rahbinisrne, c’est de donner continuellementla vie et le .!¤ouve ment àla lettre dela Loi mosaïque, et c’est là ce qui le rend ,supérieur,par conséquent, au caraïsme. Par conséquent le rabbin ,qui sïoppose sans motif grave à des améliorations que le temps exige, agit évidemment contrele principe même du rabbinisme. ·, Pour prendre une initiative quelconque, il est nécessaire dîêtre tfert, indépendant, qualités peu communes; il faut avoir une opinion à soi : cela est si vrai que, déjà, le Talmud avait une plus .haute opinion de celui qui permet, que de celui qui ne sait que Lrléfeldre *}*737 ·t~t’t*Ftn'l"[ NRJ. a i . du fond, de quoi s’agit,-il? de relever la dignité du service divin aet toutcequi y contribue, tout ce qui bannit de nos temples `-l’ennui et· la distraction-est salutaire. Nesrabbins sont trop éc1ai— rés pour en disconvenir. Respect à"la vieillesse, à co ndition`toutc-