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336 ARCHIVES l3IlA.ÉLITB8· ~ 8° Les femmes aussi bien que les hommes prennent une par- tie active à la célébratlon du culte. o · ` 9** Le service habituel du sabbat, ycompris le sermon, ne de- passe pas une heure et demie a une heure trois quarts. s »— . Le correspondant de la Gazette du Judaïsme, tt laquelle nous emprnntons ces détails, dit : Impossible de vous donner une idée du bien que produi t cette amélioration du culte. Des per- _sonnes qui avaient désappris le chemin dela synagogue, s’y ren- dent maintenant tons les sabbats. Les conservateurs se réconci- lient parl`ai_te ment avec ces innovations dont ils apprécient les heureux resultats, par le sentiment reli ieux ui revit avec une ` nouvelle vigueur. 1 n’y a pas tt Aix-la-âhapelie des orthodoxes qui fermen t les yeux pour ne pas voir. Les dames se trouvent dans le même local, sur des bancs pla- cés en face de ceux des hommes. La solennité y gagne de ce _ que les femmes n’assistent plus au service d’une maniere pas- srve. La pratique a démontré que le danger qu’on avait craint de cette mesure est chimérique. . Sans parler des institutions pour les pauvres, qui ont fait cesser la mendicité; des soins donnés par le rabbin à l’instruc· tionde Ia (jeunesse, de ses nombreux discours dans toutes les occasions e la vie religieuse; outre ses sermons hebdomadaires, mentionnons seulement ses relations salutaires et fructueuses pour le culte avec tous les membres de la communauté, et son- · haitons à toutes les communautés un pareil rabbin, et atout rabbin une communauté aussi capable de Papprécier. A · (Gazette du J udtrîsme.) -- La chambre des députés de Bavière a adopté, dans sa séance du 2 juin, le projet de loi sur les droits des xsraélites. La majorité a été de 122 voix contre UDG. __ La même chambre a voté, à la même majorité, la prise en considération d’une ropos ition faite par un de ses membres, M. le comte de Glecg, et ayant pour objet d’abolir les restric- tions de police auxquelles les juifs bavarois se trouvent encore soumis quant à Pexercice de diverses professions intlustrielles et quant au commerce de d étail. ` — Un duel a en lieu récemment à Munich, entre ill. de Ler- cbenfeld, ministre en l8lt8, et le pnlnce de Wretle. par suite d’une phrase du discours du précédent dans la discussion sur les droits des israélites, et dans laquelle le prince de Wrede se croyait désigné. M. de Lerchenfeld avait dit qu’en *l8lt8 bien des gens avaient cherché un refuge dans les maisons des îsraélites et qui depuis étaient devenus des plus acharnés contre eux. Le prince lui demanda si c’était à lui qn’il faisait allusion. Be la, une rencontre s’est suivie, M. de Lerchenleld a reçu une essure. ' ·—-îQl¤-——