Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/327

Cette page n’a pas encore été corrigée

ISRAÉLITES. · Sl'] Les fidèles étaient réuni s, pour la prière du Cot Nidré, au temple, avec cette ferveur qu’on trouve encore aujourd’hui dans les communautés de la Pologne; tous étaient revêtus, eden l'unge, des habits de mort, sur lesquels descendait le Taleth de laine blanche aux raies bleues; des Bots de lumière éclairaient la sainte maison, et l’oHiciant, qui avait des larmes dans la voix, remuait tous les cœurs. Tout à coup la foule fut tellement com- pacte que des cris se Brent entendre: ou craignait d’étonû`er. · Le rabbin, voyant ce danger, ordonna a tous de se dépouiller du Taleth, et il se trouva que c’étaient les morts qui avaient envahi la maison des vivants. A cet ordre, ils s’enfuirent; c’eat depuis ce temps _qu’on ne met plus le Taleth le soir du Kippour. _ ` L’enfant non bâti. · · (Yétait un enfant qui le vendredi soir ou le jour du àbhat, quand son père revenait dela Synagogue, ne voulait fournis ve- nir recevoir sa bénédiction ainsi que c’est Pusage. Le père a p·- pelait ses deux autres enfants, qui accouraient placer leur tête sous ses mains pour recevoir la bénédiction ; mais celui-la avait toujours autre chose à faire ou se cachait. Au bout de quelque temps il mourut. Le vendredi soir qui mlvit s a mort, quand le père rentra et appela ses deux enfants pour leur donner la béné- diction, il Iui sembla sentir trois têtes sous ses mains. Il recule ` épouvauté et veut donner a chacun la bénédictioni part: c’est en vah, l’autre tête se retrouva de nouveau ; le lendemain , la méme chose; cela dura pendant les trente jours que le père ne se fit pas raser, parce qu’il portait le deuil de cet enfantl Alors, le père se rendit chez le rabbin pour s’éclairer au sujet de ce phénomène. « Si cela se renouvelle, répondit le rabbin, étendez la main sur l’•nfa¤t invisible et donnez-lui la bénéûcûou c ce sera votre enfant. » ' Le vendredi suivant,. lepère prononce une bénédiction comme celle de Jacob sur Joseph; il tient la mainen l’ù· BUT l’•¤£ant qu’il ne voit pas, mais dont il éprouve la préaanee. Depuis ce temps, cet enfant fut en repos dans sa ' I