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316 . AICHIVIB . Iénotant»un•‘ origine étrangère, ce qui se conçoit fadlmtent quand on songe à la migration des israélites parmi les diverses nations; · ' Récemment, ll!. Léopold Kompert en a rapporté plusieurs dans son remarquable ouvrage intitulé le Ghetto (îfttâ bent Ébetfo). Nos lecteurs n’accueilleront pentdtn pas sans intéret quelqun emprunts que nous allons lui fire. i L’Appelé. `_ ’ i ` o , ° Les morts se lèvent la nuit et se rendent dans la Synagogue pour prier. Ils sortent la Thora du sanctuaire, et en font la lec- ture à l'instar de l'oHice ordinaire , où tour la tour quelqu’un des assistants est appelé pour entendre la lecture d’un chapitre. La réunion dont nous parlons est une réunion muette; on n'enteud nl un soume nt les pas de celui qui, fendant la foule, monte sur l’estrade pour se placer à coté de Podiciant. L’as- Qemblée estéclairée par la lampe perpétuelle; ce n’est que lors- que quelqu"un de la communauté doit mourir que son nom est prononcé a haute voix pour qu’il monte devant le Sepher. Aussi, lorsque le bedœu vient, le matin, ouvrir la portede la Synagogue, il doit frapper trois coups, afin que Passemblée des morts sache que celle des vivants vient la remplacer. B. Mosché Hahn (que son souvenir soit béni) s’était, un soir, attardé chez le rabbin, dans une profonde discussion talmudique. Rentrant chez lui il entendit, en passant près de la Synago- gue, prononcer son nom pour l’appel devant la Tora. _Ell`rayé d'ah·orti, il se remet aussitôt, en disant 2 Déjà! Puis il rentre tranquillement chez lui et dit a sa femme : Rebecca , fais venir la confrérie, je rais mourir. n Sa femme rit avec incrédulité en disant : e Mais tn es bien portant. — « Envoie toujours, dit-il avec tristesse. » Sa femme, cependanttpersiste à ne pas le croire. Le lendemain, son mari ne put se lever; alors, il fallnthien qn‘e1le fît appeler la confrérie, et le troisième jour on euterra lle H. Hüâüilë Hsnn. Cette légende nous en rappelle une antre analogue. A Pœen on ne met pas le Taletlt il Poüce du soir de la reitle du Kippour (tim *7:) ; voici l’origine de cet usage: