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296 ancnrvss. , théories quelconques, plus ou moins philosophiques, plus ou moins arbitraires, désavouées par la Synagogue et par l’l%lise elle-même : ils altèrent, spiritualisent, allégorisent, rapportent ad’autres temps ou a d’autres lieux des faits, des lois, des croyances; acceptent Moïse, voire même Jésus et Mahomet comme des législateurs humains qui ont du bon, mais qui ne nous lient point; admettent l'unité pure d’nn Dieu immatériel parse ·F]l1'l'.*iiE satisfait leur raison, répudient sa Tôrali parce qu'alla gant: leurs penchants ou contrarîe leurs intérêts. ils abharrsut la haptüme parce qu’ils sont israélites, ils font bon tuarshé tla la sitaaaticision parce qu’ils sont philosophes. Quant au hslassis, pour l’tttt e’est la Révolution française; pour l’an|.t‘e, la Civilisation, la Franc-Maçonnerie, que sais- j e !—Ainsi du reste. Laqaslls du ass deux classes M. P. espère-t-il convertir} Il nous semble que poser la question, c’est la résoudre. Mais que parlons-nous de classes et d’individus? Le digne pasteur a bien d’autres prétentions! Ce n’est pas vous et moi, celui-ci et celui-la, qu’il pense amener dans le giron de son Église; c’est, il ne s’en cache pas, LA SYNAGOGUE ENTIÈRE! Oui, il ne vise à rien moins qu’à nous christianiser tous bel et bien, en masse et en bloc, comme un seul juif ! Oui, M. P. se flatte de faire (il ne dit pas quand)-ce que n’a pu faire Moïse, qui malgré ses bienfaits et le Décalogue, n’a empêché ni le Veau d’or ni Belphégor ;-—ce que n’a pu faire son dieu Jésus-Christ, appuyé de ses douze apôtres, de ses cent cinquante Pères de _l’Église,_de ses deux cent soixante·cinq papes, de ses myriades d’iuq_uisitel1t$. de tortionnaires et de missionnaires ;-gce que seul pourra îëiîfüs mais en sens inverse, le Messie que nous attendons, et enûtlfe sera-t-il soutenu de la puissance divine elle-même ! Certes, le champion del’Évangile n’y va pas de main morte. il n’y a plus qu’à répéter, avec une légère variante, le mot de Moise il n0$ ancêtres (1): ¤‘l#ï1 ¤D`7D DW} DDTILIN ‘flJ D'|73'lF| ¤l1It1·· , Que M. P. nous permette de le lui dire, comme à tous Ses confrères en prosélytisme: ils se fourvoient complétement . dans leurs procédés, soit qn’ils s’attaquent à l’individu, soit, à plus forte raison, s ’ils prétendent agir sur la masse. Ils fever- (1) Deut. nv, 4. ` ‘