Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/301

Cette page n’a pas encore été corrigée

lsusctrns. 291 par une réaction nécessaire, de transition et d’acheminetneut. Mais voici venir, depuis un quart de siécle surtout, des entre- prencurs de conversion sur le Judaisme lui·méme; non plus (grace à Dieu et à la civilisation) par voie d'elfractiou et de violence, mais par voie anodine d’iusinuation. Nous voulons bien avertir ces messieurs qu’iIs y perdront leurs peines, et que cette croisade de syllogismes, pour être moins brutale que l’autre, ne sera pas plus heureuse. Nous n’avons CGHE pas l’intention de ridiculiser ces_ tentatives ; nous ne veu- drions mettre aucune aigreur dans nos paroles. Nous honorous toutes les convictions sincères, et nous tenons pour telles, en particulier, celles du respectable écrivain qui nous inqaire ces réflexions. M. Pétavel, ancien recteur et ministre de l’BvqiIo à Neuchatel , est un fervent chrétien, un esprit sérieux et hou- uéte, un cœur animé d’une foi ardente, et qui brule de la faire partager à tout le genre humain. M. Pétavel est antre chose en- core, il est poëte, et souvent poète inspiré. Nous u’¤ voulons pour preuve que ces vers qui servent de préambule a la Fille de Sion, et qui, pour être éclos sous le ciel de la Sube, u’en sont pas moins d’une excellente facture française : 0toiq1unouamndislavieetl’espérance - _ Quand un voile de mort enveloppalt uos yeux, Bt qui, revendiquant la loi de les aïeux, _ Des peuples etiœ rois lassas l’lntolérauc6, lsrael,c’eatassea!... leerideta aoullraucc ` — Bat monté jusç'aux cieux. J i Grand Dieu! nous avons Pb muclisaaatuatrehera, Contre lui,sanatrémir,aigulaarnaapol¢|ar·ua, _ De ses peraécutcurs suivre les étendarda, · Et, frappant d’iuterdlt son existence entiüe, De pays en pays, outrage- la ntsère ' De ses membres épars! Et ces autres du deuxième chant: Celui qui te sauva du milieu des batailles, De tant «l‘al'lreux périls, de complots inlrîua, Ne peut-il pas encor relever ces murailles Dont il grava l‘itnage aux paumcs de ses malus ?