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27e aacntvns tirages et des actes les uns plus miraculeux que les autres, abstraction faits des récits fabuleux, pour ne pas dire absurdes, que la légende tlébite sur son compte. Mais toutes ces merveilles us purent préserver R. A/tibo de tremper dans une conspira- tion aussi hlamahle sous le point de vue de lareligion que iîlala puliti ua: celle du faux messie, nommé par se parti- sauts Bur tilïufcrba, NJDWD *12, fils de Fétoile, et par ses adversaires Bui- Kosba, t~L3't‘ID 13 , fils du mensonge, conspi- · ration qui dégénéra en une guerre ouverte contre la puis- sance des Romains, et finlt par la prise et la destruction de la ville de Bethar, le dernier refuge des J ulfs que Titus avait laissé en Palestine ; et sans qu'on ait besoin de croire à la let- tre la description faite par le Talmud de cette ville, à laquelle il donne quatre cents portes, et autant de places publiques, aboutissant chacune à quatre cents rues habitées par un nom y bre d’individus égal au double de ceux qui sortirent d'Égypte, c’est-à-dire, d'un million deux cent mile âmes, etc., on peut admettre que ce fait d’armes de Pempereur Adrien a couté la vie et la liberté à plus de cinq uante mille juifs. Comme R. Akiba était prévenu non-seulement de complicité avec le fau! messie, mais aussi d’avoir conseillé la levée des boucliers, et qu’en outre on l’avait trouvé parmi lès combattants les plus opiniàtres, le vainqueur le choisit avec plusieurs autres des prin- clpaux docteurs de la loi qui habitaient la ville, pour exercer sa venïeancesur eux en leur faisant subir le martyr le plus atroce. Qu es comprend ensemble sous le nom collectif des dix mar- tyrs, m:‘7t3 •:'t‘m mwp dans la légende qui a servi de texte à plusieurs poèmes et prières qui font encore partie de notre rituel ; mais` une artie seulement de ces martyrs ont été cen- taemporalns d'Akib)a. Les plus célèbres de ses compagnons d’infortune furent: le patriarche Siméon ben Gamaliet I, le grand Jxrétre Il. Ismaë ben Elisa, R. Hutspit/t, Pinterprète, et R. nmoliet II, et R. Haninah ben Théradion, contre le- quel on ne pouvait élever d'autre accusation que celle de ne pas s’étre laissé détourner de l’étude de la loi, malgré le défense des ennemis, et comme il n’en disconvenait pas, il ‘ fut condamné à être brûlé vif enveloppé dans un rouleau de parchemin sur lequel le Peutateu ue était écrit (man ann), ayant le corps entouré de flocons ge laine mouillée pour pro- longer ses souffrances. La chronique ne dit pas en quoi les autres de ces dix martyrs s'étaient distingués; mais au lieu de m’arrêter auprés d’eux, je crois utile de vous faire remar- quer que le grand prêtre R. Asmaël ben Elisa, dont je viens · e citer le nom, ne dolt pas etre confondu avec son homo- nyme, à qui on est redevable de la fixation des treize ré- gles sur lesquelles doit etre basée Pinterprétatlon ou Pexégese