Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/245

Cette page n’a pas encore été corrigée

ouvrez moi, c'est-à-dire, absolvez-moi (1), seulement au prêtre Falasha qui a excommunié par la parole בקל ou l'ordre de Moïse et d'Aaron. Si la personne enfreint la sentence, on impose une pénitence avant d'absoudre! Le premier jour de la septième lune, בעל מטקא, ou fête des tambours(1). Dix jours après, est Astar-io אסתראי, ou fête de l'apparition de Dieu à Jacob. Cinq jours après, est la fête des Tabernacles. Amata So est la fête du dernier jour de la neuvième lune. Ce jour-là, on va en pèlerinage, ou bien on va prier sur les monts Le 12e jour de la 10e lune, est la fête dite Ma-irar ; on donne alors les dîmes aux prêtres. Si l'on compte sept samedis après Pâques, le 7* est un sabb.it de grâces, où ceux qui font des prières ou des bonnes œuvres sont par le fait absous de leurs péchés. Il en est de même pour chaque 7e samedi. Le premier samedi se nomme Alef ; le 2e Lained ; le 3' Ibarako אברכה ; le U" Kamma- Yafaqar; le 5e Amlake Amlake Igayyi.i;le 6e Amlake Amlake tiazaranni ; le 7e enfin est Wabarako (3). — Nous avons oublié de dire qu'on arrache de la congrégation ceux qui mangent du pain levé pendant les sept jours après Pâques. On devrait les lapider ; mais aujourd'hui, comme on n'a pas de roi juif, on se contente d'infliger une pénitence qui est le don d'une chèvre d'un an.

Le 18' jour du mois de Yakatit, est la fête de la commémoration טזכר d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, qui sont morts tous les trois le même jour ( Yakatit est le 11" mois). Cette fête est fixe , et ne dépend pas de la lune. Le dernier jour de chaque lune est un jeûne ; le premier est une fête. Le 10e jour de chaque lune est Ciki Asart צכ עסרת (4). Ces fêtes sont seulement les fêtes mensuelles d'Astar-iyo (5). Le 12* jour de la lune, qui commence dans le mois de- Sanë, est la fête de TutcaniMarar, jour où Moïse reçut la loi. Le 10e jour de chaque mois se nomme Arfë Asart: c'est une fête secrète הבו בעל et elle fut établie par les prêtres qui survécurent à la destruc- lion du temple. Il n'y a que deux fêtes fixes : celle-ci et celle du 18 Yakatit. En outre la St-Michel était jadis le 12' de

(1) Cette expression est employée par les chrétiens, et par politesse, enver» leurs prêtres quand ils les rencoolrent hors de l'église, même sans le préliminaire de la confession.

(2) Ceci est la traduction donné par tes Falasha.

(3) Tous ces noms, sauf les deux premiers, paraissent tiré des com- mencemeals de prières en langue Giiz.

(4) Cika veut dire lune en langue Huarasa.

(5) Les chrétiens d'Abyssinie ont aussi des fêtes mensuelles de la Sainte-Vierge, de Saint-Michel, etc. . ;.::,_