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rsaancrrnsa 269 longueur, montés sur deux Rossùtantes passementées, mlltrello- dolphe en costume napoléonien et son jeune premier en lanclcr polonais, précédés tous les deux d’nnejoyeuse troupe de gamins, dont votre serviteur se üatte d’avoir été, pendant des années, le respecté chef de file. Les deux cavaliers s’arrëtaient de distance en distance, sonnaieut avec leurs trompettes chargées de ficelles · rouges un air tout particulier bien connu des habitants de T..... Aussitôt toutes les fenêtres du voisinage de s’ouvrir; une foule de curieux d’accourir des ruelles adjacentes en bonnets de coton et en sabots pour faire cercle autour de deux artistes. Alors maitre Rodolphe, après avoir fait le salut d’usage et rendu hom- mage a la libéralité de M_. le meure (maire) de par la permission duquel il rouvrait son théâtre allemand des marionnettes, don- nait le programme détaillé du spectacle. _ Ici, admirez avec moi le tact exquis de notre homme. _ _ Anc. Wma;. (La suùe et la fin de la cinquième lettre au prochcùt numéro.) REVUE LITTERAIRE RERRAIQUE. Monsieur le Rédacteur. 'J'invoque la complaisance avec laquelle vous avez naguères (voy. Archives, nov. 18Z;9, pag. 61lt ) consenti i m’accom- pagner dans ma promenade en Orient, pour vous prier de faire avec moi aujourd’hui une excursion astronomique , a laquelle toutefois ni votre célèbre compatriote, M. Arago, nl son com- ` frère de l’Institut, M. Leverrier, ni aucun autre de ces illustres familiers du firmament n’auront rien a voir. Nous irons con- templer des constellations d’un autre méridien et d’une tonte autre nature que les astres que ces savants sont habitués il examiner, il découvrir, on même a inventer, lorsqu’ils n’existeut pas encore, tandis qu’ils ne s’inquiètent pas de ceux que je me propose de soumettre a notre investigation. Demandez·leur sen- lement s’ils ont eu Vent des étoiles d’Isa.ac ? ib répondront Nec la modestie qui caractérise les savants en général et les