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tsuautwras. 187 ` y ajoutant l’inclinatlon des pour le repos en général : tout cela nous explique suüisamment la différence dela manière de vivre, de travail intellectuel, d’opinions et de pensées qui existait entre eux et dont on se fera une idée claire lorsqu’on se représente devant les yeux les réunions des Thérapeutes d’après Pesquisse que Philou en donne: . •·Les hommes autant que les femmes, dont beaucoup pendant six jours se sont voués d ans leurs monastères il une vie tranquille de contemplation et pendant cet intervalle ont souvent jeûné`(t), se réunissaient chaque septième (encore plus solennel chaque quarante-neuvième) jour dans leur salle de prière (samneien) commune, au milieu de laquelle s’élevait un mur de trois à quatre annes de hauteur pour séparer les hommesdes femmes. Ainsi tous pouvaient tout entendre sans se voir. » - a T0lB,él3l8IlI vêtus en blanc et les hommes tenaient leurs mains cachées sous leurs vêtements, la main droite entre la poitrine et le" menton, la gauche pendant tranquillement de côté (2). Le plus ancien, le plus savant dans la science de la communauté s’élevait et parlait sur les dogmes et les allégories de la communauté, et tout ce que nous savons sur les Thérapeutes nous donne le droit de supposer que la mystique et une gnosis

 ont du former le sujet principal de leurs discours (3).

Dans un silence respectueux tous écoutaient ses paroles et ils fai- saient seulement par des gestes connaître leurs applaudissements. Vers le soir de ce jour tous se réunissaieut pour un repas exces- e , (1) Dans une note lllœrlin observe que ees Esséniens de la règle stricte ne se servaient habituellement de rien avant le coucher du soleil, car il était chez eux un principe que le temps de la lumiere devait étre con- sacré a la sagesse et le temps de Pobscurlté a Pentretien du corps. ` (2) Il est évident, fait remarquer Mœrlln, que les experts exagérée se livraient seuls cette pratique. il n’eût pas été plus génant de se servir de la main droite que de la main gauche. (3) Quoique, autant que nous avons pu le poursuivre, les Thérapeutes inclinassent plus que les Esséniens vers le mysticisme, cependant la sup Pposilion que Mœrlin donne ici qu’une guests subtile fut le suiet priucipa de ces discours ne s'accorde pas avec la description que Philou en donne. (Voir son écrit Dc viîicmttevnpluttvci, suivant l’édition de Ch. ilangey, t742, p. 476.) ' ' ' ` ` ' `