tss.tet.t·rns. I77 mais, nous dit encore le rabbi Schwartz, comme sa démarche le lirrera sans défense au ressentiment de tous les moines dupnys, il_veut s’assurer les moyens de passer le reste de ses jours it l'abri de leurs vengeances dans une terre étrangère. u · _ , DE L’ABOLtT10N DE LA PEINE ne MOM'. ~ M. Achille Edmond-Halphen, avocat, qui remplit avec zèle et désintéressement les fonctions de secrétaire du Consistoire départemental de la Seine, vient de faire paraître une brochure intitulée de l’Ab0liti0n de la peine de Mort, primitivement des- tinée L une conférence d’av0cats : cet opuscule est un plaidoygr eblen fait en faveur d'une cause qui a été défendue par tant de hautes intelligences, un historique de la question depuis 'Beccaria jusqu’a Lamartine : il est impossible de nier qpe » ·la peine de mort soulève des problèmes de tout genre, au triple 'point de vue de sa légitimité, de sa moralité et de son elli- cacite; nous croyons avec l'auteur que cette peine terrible u'est pas plus destinée a se perpétuer dans nos codes que tant d'atltreS `qui en ont été effacées par le progrès des tem ps. Toute, peine sociale `est légitime tant qu’elle est nécessaire, et elle est nécessaire aussi longtemps qu’elle est l’uuique*moyen de défendre la so- ciété contre l’audace du coupable zles lois pénales d’un pagjs doivent y suivre toujours et fidèlement les progrès ties 'idées et des mœurs. _ . On peut dire qu’absolument parlant et en théorie, la cause de l‘abolition de la peine de mort est gagnée: ilest avéré maintenant pour les publicistes et pour les penseurs qu’elle manque son but et qu’elle est pour la société- une insuüisante protection. M. Halphen, qui enumère les principaux travaux, soit législatiftnsolt philosophiques sur la matière, en a omis deux importants que nous signalonsasa sagacité et qui nous paraissent mettre en saillie les deux faces importantes de la question; l’un, de M. de Broglie (1) où il montre que la principale question à résoudre, (1) Revue française, septembre 18%.
�
