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170 · sncntvns ` I la tnüsion de parler périodiquement à leurs Est·ce de se trainer à la remorque des écrivains catholiques qui s’i¤aglnent que le bouleversement de l8lt8 a été fait à leur proût, et si lescoryphées du Néoècatholicisme veulent reculer au tnoyen—age, devons·nous, israélites, retourner à l’époque ou la synagogue d’Amsterdam retentissait de l’excommunication de Spinosat Pousser dans cette voie, bounir les hommes du pro- grès, c’est se moquer du bon sens, c'est faire un métier détes-

 Écrivains rétrcgrades catholiques ou israélites, vous vous
 en vain, le siecle est plus fort que vous, et les ténèbres

ne prévaudront pas 'contre la lumiere. Mais le culte tel que l'ont Stï dlxï-huit siècles de persécutions n'est plus-celui de Mnise , encore moins celui des patriarches; pour travailler contre la convertisseurs il faut donc reculer pour mieux avancer. = . Toutefois, nous eu convenons, le moment serait mal choisi pour pousser a une réforme d'une certaine importance. Cequ’il faut anjourd’bui, c’est donner partout de la dignité ati culte, c’est répandre, par la prédication, par l’instruction ;de la jeunesse, par h publication de bons ouvrages a Pesage du peuple, la véritable connaissance de la religion; c’rst répandre partout le goût du tra- vail manuel, seul tasyssastna-s disparaitre ces restes d’•nautr• temps; c’estenhn montrerpar nos efforts combien on a été injuste anvers ||0B8 etdcomhionon Pest encore dans certains pays envers nos  ; et comme il n’y a pas de prédication plus Hoqueute quecelte de llexemple, la presse israélite a pour mis- sion de faire connaitre le bien qui se faiten IsraéL Ainsi le n Jewish général instituttbn (institution générale israélite) , a i =· Londres on les hommes les plus instruiu et les mieux placés dans la société viennent répandre Pinstruction parmi leurs co- religionnaires, est un exemple à suivre. Nous dirions autantdes cours publics sur le culte israélite a Magtlebourg, et de la réso- lntion prise par le savant rabbin de Francfort, M. Stein, de ré- pandre a bas prix les sermcns éloquents qu’il prononce fré- quemment (l). I · · it) Onconnaît l’excellent recueil de sermons qu‘ll apnblié, ea1846, gus le titre de Kobeleth, fort vol. ln·8; au bureau des Archives, prix: 5 fr.