166 ancntvus Il est certain que la nomination d’on délé gué spécial est la reconnaissance du principe de tolérance; il est certain aussi que le conseil académique ne pouvait mieux choisir; mais il n’en est pas moins certain que si Pinstructîon religieuse de là jeuneœe israélite du Comtat reste dans l’abandon où elle se trouve , il viendra un temps où l’on demandera à un israélite de cette contrée quelle section du Pentateuque on lit tel sabbat? et il · répondra qu’il n’est pas prophète! " .. C’est par erreur qu’en annonçant dans le dernier numéro des Archives l’envoi de 500 fr. fait par M"' Wolf au Comité con- sistorial, nous avons dit que cet envoi était indépendant du don fait par son mari. Ces 500 fr. destinés it la maùonde secours sont le don mème. _ .Nous avons fait ressortir dans le même numéro ce qu’il y a or-. dinairement d’exorbitant dans le prix des pains azymes ; personne, que les intéressés, ne peut contester la justesse de cette observa- tion; on nous a méme trouvé trop facile quand nous avons supposé qu’il pouvait y avoir une augmentation de 15 à 20 centimes. par kilo sur le prix du pain or °naire. Nous apprenons que le prix est de 65 c. le kilo de pain azyme ; ce qui est lt0 c. de plus que le pain. Il se vend ordinairement 36,000 kilos de pain azyme i Paris, sans compter la quantité fournie aux pauvres par les soins du Comité. , En présence de cette spéculation exagérée, l’admi· nistration israélite ne peut rester impassible, et déja, nous croyœn savoir qu’elle s’en occupera incessamment pour en prévenir le retour. . En attendant, nous appelons l’attention de nos ooreligion- naires parisiens sur la circulaire que le Comité consistorial vieu t de leur adresser pour les inviter à lui faire parvenir des oürandea pour la quete qu’il fait au profit de la distribution de pains azymes aux pauvres et dont l’importance est d’environ l;,000 fr. , Le Comité s’est imposé cette année une nouvelle charge asser. lourde par l’ouverture d’un· nouvel asile pour Penfance, qui sera inauguré le 16 de ce mois. C’est qu’il est en droit de comp- ter sur la générosité éprouvée de nos coreligionnaires de Paris. ——- L’article de M. Is. Cahen sur les Artistes ùraélites au Sa- lon de 1850-1851, inséré dans le numéro du 1** mars, contient une erreur que nous nous empressons de rectifier: le texte de n’ayons jamais examiné son orthodoxie de fratchedate et qui doit faire sourire des personnes connues et fort honorables; il se permet de désigner les Archives par l’expression un journal sot disant israelitc. C‘est nous gratijler d’une de ces impertinenees quit réserve ordinairement au Con- sistoxre central; nous en ferons le méme cas, mais nous ne poussœons pas lbumilité jusqu‘à solder, comme le fait depuis tro longtemps cette administration, ceux qui nous insultent. Nous ne' sergms pas d ailleurs, assez riche pour payer leur conversion! ' ‘ ‘
�
