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160 ancntvns à une damnation certaine 7 soit, je n’insiste pas. Mais pour- quoi crains—tu tant pour ton âme? je la croyais si forte l scnamm. · Nul niest sur de lui-méme, et le plus fort peut être vaincu parla tentation. u1r.r.nr.. J Juge inexorable, cette parole te condamne. .. Quoil l3,'îHIâ·• tion t'épouvante; quoil homme fort en Israël, tu crains fde céder i des influences mauvaises, et tu ne comprends pas, et tu ne pnrdonnes pas que cette intelligence vulgaire ait succombé l Je te le disais bien: tu n’as pas su te mettre à la place d’autrui. Crois-le bien, Schammaî, nul niest méchant pour le plaisir de l’eu·e et sans une cause quelconque, sans un mobile déterminant: car l’ame humaine, quoi qu’on en dise, est naturellement pure et honnete (1). Ainsi, l’un aura cédé à de mauvais exemples ou à de mauvais conseils, l’autre lt l’empire d’nne éducation immo- rale ou relàchée; celui-ci à la prédominance d’nne nature vio- lente, d’appétits fougueux, de passions ardentes qu’on ne l‘a pas ' habitué à vaincre; que sais-je encore! Je ne les excuse pas, h Dieu ne plaisel... je ne me hâte ·pas non plus de les accuser. Dieu seul connait le degré d’excitation qui a pu agir sur un être humain, et le degré d’énergie dont celui-ci était doué pour y ré- sister; Dieu le sait, dis-je, et il jugera d’après cette double don- née. Mais cette donnée, mais ees indispensables éléments de toute appréciation morale, l’homme ne les possède pas, lui; son ignorance le condamne au doute, et ce doute s’attache à tous ses jugements, même les plus solennels et les mieux motivés. Quand nous étions sur la terre, quand notre ame était rivée a une chair matérielle et faillible, combien d’bommes n’avons-nous pas ap- ptnnrés ou absous, que Dieu a condamnés l combien condamnœ, qu’il a admis à ses splendeurs éternelles l Tel fut le dernier la- bas, qui est le premier dans ce royaume des élus ..... . Mais que nous veulent ces nouveaux hotes T Il me semble les reconnaitre. tt) nan ni·t.·n¤ va nnav: mov: rain Ritiwï vraëltta `