l56 ancmvns · lut éternel (1), d’accord, et les preuves de cette vérité abondent ici sous nos yeux. Or, il est certain que nous n’avons pas le droit d’étre plus sévères que Dieu lui-méme. Je vais plus loin : je re- connais que l’idolâtre qui a su être homme de bien, qui a su se conserver pur au milieu de Pimpureté; qui a résisté a l’inüuence du milieu où il a vécu , qui a été plus religieux que sa religion et plus moral que son éducation ;— je reconnais, dis-je, que cet idolatre n’ens est que plus grand et que son mérite est même prodigieux. Mais 's’ensuit·-il qu’on doive les aimer tous T S’en- suit-il qu’on doive aimer le pervers , et le schismatique , et l’impie, isrnétitc ou non.! Incroyant par préjugé , vicieux par habitudes ou criminel par circonstance, un homme aura·t—il tou- jours droit à notre sympathie'! Aimer un pareil homme, n’est·ce pas s’associer à sa faute? Et que diras-tu de celui qui viole tonte loi divine et humaine'! que diras-·tn de celui... .. ‘ n1Lr.ÉL. Avent d’aller plus loin, que diras·tu toi-méme , é Schammat, de cette petite phrase que j’ai lue, ce me semble, dans un vieux livre qui a nom la Bible : « Tu aimeras ton prochain comme toi·méme ni Tu m’obligerais fort de m’en dire ton sentimmt. summum. Mon sentiment, Hillel, c’est que Dieu nous a ordonné d’aimer surtout l’israélite , s’il reste digne de ce titre ;et cela, parce que l’israélîte est notre vrai prochain et notre frère en J acoh. ' ntmthm. · Eh! tous les hommes ne sont·ils pas frères en Adam, frères en Noé, frères en Dieu? sur les uns comme sur les autres. ce Dien ne fait-il pas luire son soleil et pleuvoir sa rosée ? tous n’ont·lls pas méme origine et même bn? lenr_ corps n’est·il pas tiré du méme limon, leur âme douée des mémesfacultésl et quelles'quo (1) Nul'! DBW'1 pbn DTI'} W ubsvn Hmm '•“t*Dn Misclllllls Synhéd. Il est à remarquer que le Talmud dit nations et non religions. Ces mots étaient synonymes alors; us ont cessé de Petro, et ce serait hussœle ••¤d••• beladage que dela usdnire mtétolemclt.
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