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lsuwrns. lst ' nuit. Tu es donc moins indulgent que Dieu, car je sub ici comme toi, et avec un rang qui u’a rien B envier au tien. Mou cher col- Bguc, coudre que je te le dise: tu aa eu toutes les lumières de ton éècle :. tu as connu toutes les traditions et pratiqué toutes ll vertus de Moise". hormis une seule: savoir te mettre à la l place d’autrui. _ Qu’est-ce il dire! voilà une plaisante maxime. Explique·moi ce galimatias. _ ' · matin. ‘ ‘ t · · Ce n’est pas malaisé; je ne te demande qu’un peu de patfeucel et dans l’Ètet·nité cette vertu est facile. 0 Schammaîl moi aussi j’ai étudié la loi et les prophètes; je ne me suis pas arreté il la lettre, j’en ai pressé l’espl'it; j’ai soudé surtout cette législation mosaïque où chaque précepte crie a qui sait Pentendre :* Ceci est le doigt de Dieu l Bb bien! sais-tu ce que j’y ai vil J’ai vu de partout, de chaque verset, de chaque devoir envers Dieu, de chaque devoir envers Phomme, j’ai vu jaillir cette vérité: « Cc que tu ne veux pas qu'on te fasse, ne le fais pas a autrui (1) l n Et je me suis dit: Soyons indulgents pour tous, car qui de nous u’a besoin lui-méme d’indulgence T Aimons Dieu et les hommes, supportons nos frères, si nous voulons qu’ils nous supportent et nous aiment; avant de les juger mettousmeus a leur pMe·(2), car a leur place ne ferions·nous pas comme eux T et ne portons pas de jugements téméraires, car Dieu seul est infaillible. scnmmï. J ’admire ma patience... As—tu fini? nini:. · Pu encore. mais si tu as une objection i faire. je t’écu¤te. _ ` scnmnaî. Une objection l mais ces étranges doctrines bouleversant toutes (1) Voir la note a la tin du Dialogue. _ ` V 1 0) 1¤1P¤'7 Nm ww Tlnn nr: ]'•‘ll'l _'J:~t Mi¤¤hû'•l1· Ãbwm