tentures. M5 pleitatinn, nou-seulement dans Pintérèt du pauvre, mais dans celui de tous. Nous considérons le projet de la fusion des deux rites comme indéfiniment ajourné. . La fuâon, si jamais elle a lieu a Paris, ne se produira pas ad- ministrativement; on sait ce qui résulte de cette sorte de mesures. On nomme une commission; des hommes, qui ont rarement du. temps de reste, se dérangent, se réunissent, discutent; un rap- port est le résultat deces réunions, et le rapport est enfermé dans un carton. . ` Mais il peut arriver que, si dans le temple que nos core- ligionnaires du rit portugais vont ouvrir rue Lamartùte, —*ils savent faire régner l’ordre et le recueillement, s’ils ont un chant harmonieux et un bon prédicateur, si, en un mot, leur temple ressemble a ceux de Bordeaux et de Bayonne: il pourra arriver, disons·nous, que plusieurs de nos coreligionnaires qui habitent le deuxième et le troisième arrondissement fréquentent ce temple au lieu d'aller rue Notre·Dame·de-Nazareth. Ces deux temples relevant du meme Consistoire, il n’y aura pas perte pour l’admi- nistration, mais le temple consistorial pourra perdre de son im- portance. ·- Toutefois, ce` n’est jamais comme rit portugais pur que ce temple attirera les israélites du rit askenasi. Une fusion, si jamais elle a lieu, ne peut s’opérer qu’avec de mutuelles concessions; et les israélites du rit portugais n’y paraissent guère disposés. ' Malgré Pétat actuel des deux synagogues, nous ne désespérons pas de les voir' réunies un jour ; ce qui les divise est si peu qu’ou a de la peine a comprendre cette séparation. Elle cessera avec le progrès de. Pinstruction religieuse; tous dans la maniere de prier seront alors unis comme ils le sont déja dans leur attache- ‘ ment au culte de leurs pères et dans leur dévouement a la patrie. Q Nous avons sous les yeux le règlement relatif a l'adminis·- a nation! du temple comüorial de letx 'puhlié par le Cnmistoira de cette circonscription. · *
- Nous 7 avons reùrqué Pintœdicfm suivante :' Nul mure qu
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